Des Artistes...
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École... (Un vieux texte remis en avant)
- Le 01/10/2020
- Dans Bons textes que je remonte...
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École...
Dans la classe surpeuplée
Avec tous ses monstres et ses génies
Et aussi quelques enfants bavards
Le maître pose alors la questionVous savez cette fameuse question
De celles que vous n'osez plus poser
Car elle est tellement ordinaire
Et alors un enfant lève le doigtParce qu'en élève discipliné
il veut sans doute répondre
A la question qui est posée
Le maître le regarde et ditArthur connais-tu la réponse ?
Et Arthur vaillamment se lève
Et commence un long poème
Avec la fougue qui lui vaOù il est question d'étoiles !
Et de ciels rouges et sanglants
De mers agitées, et de vents
Qui soufflent dans les voilesArthur qui avait toutes les réponses
A toutes les questions posées
Incroyable Arthur d'autre fois
Arthur qui reste un enfantBruno Quinchez dans ses œuvres Paris le 21 mars 2012
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Les reflets de la pensée
- Le 25/06/2020
- Dans Chroniques des temps qui passent
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Les reflets de la pensée
Derrière le carreau de la vitre, de mon petit chez-moi
Je vois mille chose, toutes celles qui passent et qui viennent
Oui je vois, un enfant qui joue à la marelle ou bien il court
Ainsi je vois tout ce jour qui passe avec tous ses refletsUn rêveur qui regarde, et qui conte des histoires sans fin
Celui là il invente et il dessine sur des carreaux embués
Serait-il un dieu, ou un sage ou n'est-il que ce rêveur ?
Je sais bien maintenant tout ce qui n'est pas encore écritL'araignée du temps, elle tisse sa grande toile sans s'arrêter
Tandis que des moucherons, de rien du tout, ils s'écrasent dessus
Ces moucherons? Vous savez c'est nous tous ces rêveurs qui écrivent
Il parait que les poètes, un jour ils trépassent et tous ceux-là s'oublientMais pour un peintre qui saisit et qui peint et qui agence tous ces presque riens
Vincent Ducourant, constructeur de rêves, celui là m'a inspiré ce petit poème
L'art d'écrire, ce n'est Jamais que la description d'un regard, comme le votre
Le voyant c'est bien Van Gogh, et tout le reste ce n'est que de la littératureBruno Quinchez Paris le premier mars 2017
un texte tiré de mes archives Paris le 25 juin 2020 -
Berthe Morisot....Un regard
- Le 23/02/2020
- Dans Des Artistes...
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Berthe Morisot...Un regard
Berthe Morisot, qui est peinte là par Édouard Manet
Elle n'a pas l'air facile cette dame, qui est là sur le tableau
Du moins son regard, il est dans des nuances de noirs
Elle est aussi connue, comme peintre et compagne du frère de ManetMais elle n'a pas fréquentée que le peintre Edouard Manet
Dans ses amis ont peut citer, Edgard Degas, Pierre Auguste Renoir
Claude Monet, un gars plus indépendant, On peut citer un écrivain
Comme Stéphane Mallarmé... Bref ! C'est tout un monde d'artistesA savoir qu'elle est née le 17 janvier 1841 et qu'elle est morte en 1895
Elle a participé à divers mouvements artistiques entre 1860 et 1890
Elle est parait-il dans les fondateurs, du mouvement impressionniste
Peintre elle a aussi crée diverses œuvres, dont plusieurs sont au Musée d'OrsayJe ne sais que dire sur ce tableau ! Oui ! Il m'impressionne assez...
De nos jours, une photographie, elle ne serait pas aussi expressive
Avez vous dans vos propres photos de ces regards surprenants ?
J'ai fais pas mal de photos dans ma vie, mais des regards diversBruno Quinchez, impressionné par ce regard, Paris le 23 Février 2020
Si vous aimeriez en savoir plus, sur cette dame, cliquez ICI
Une peinture de Berthe Morisot,
Soit une oeuvre impressionniste
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Des Musiciens dans le Métro
- Le 21/05/2019
- Dans Des Artistes...
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Des Musiciens dans le Métro
J'étais assis là très tranquille dans le métro où j'étais en transit
Et je vois un type qui arrive dans la rame avec un bel instrument
Un hautbois avec pleins de clés, et Il nous jouait des airs assez sympas
Non Je ne sais pas lesquels exactement ! Mais moi ça m'a réjouitPuis il est passé après pour faire sa quête, cela en tendant sa main
Je suis fauché et j'ai rien donné je lui ai dit que j'aimais bien sa musique
Je ne sais pas s'il m'a compris Il ne m'a pas répondu, peut être un étranger
Plus tard vers 16 h à la station Père Lachaise je vois deux noirs avec des gros trucsEntre instruments à cordes et caisses de résonances toutes rondes en bois travaillé
Je n'aime pas me balader dans Paris, Je sais trop de ces trucs que je n'aime pas
Mais ces musiciens là, ils m'interpellent, car ça crée une ambiance dans le métro
Bruno va te promener! Et laisse tomber ton ordi et tes baratins de poète sur TLPParis 21 mai 2019
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Réflexions...
- Le 03/11/2017
- Dans Psychologie de Bazard
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Réflexions...
Certes ! Oui ! Je sais bien que j'e n'ai qu'une formation scientifique
Mais je sais aussi que que je n'ai absolument rien d'un vrai matheux
Pour moi les maths, c'est une réalité qui reste toute abstraite
Un monde de géomètres arpenteurs et de logiciensJe préfère encore et toujours, toute la nuance poétique
Celle-ci qui me permet plus de choses que de la pure logique
Je ne sais pas pourquoi ! Là! Tu nous parles d'équation
Pour moi la plus belle et la plus simple cela reste, "un égale un"Mais pour certains, ils ne comprendront jamais cette simplicité
Pour moi, c'est que l'unité est une chose qui existe en soi
Sans vouloir délirer sur le reste, nous somme tous égaux
J'ignore si un matheux, il parle de ce monde où nous vivonsJ'ignore de plus en plus, tout ce monde de la technologie
Les techno-sciences, elles me parlent d'outils et de gadgets
La science contemporaine, elle meure de ne pouvoir se dépasser
La poésie, avec toutes les nuances, elle va beaucoup plus loinJe reconnais que dans le choix de mes mots, je cherche l'exactitude
Mais je ne mets pas de mot, sans en connaitre toutes les nuances
Y aurait un poème plus important qu'une équation ? Cela je ne sais pas !
J'ai souvent songé à un monde différent, où j'étais un savant fouMais là ! Je rigole ! Je sais bien que quelques parts... On a tous été un autre
La physique contemporaine, elle a fait certainement plus de morts que la poésie
Une chose que devrait comprendre ces chers matheux, c'est le regard
Le regard, il est fait de nuances qui sont difficilement descriptiblesParis le 3 novembre 2017
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Rencontre... Là-bas au loin
- Le 06/08/2017
- Dans Psychologie de bazard, religieux, Philosophie
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Rencontre... Là-bas au loin
Deux droites parallèles
Qui se rejoignent à l'infini
Quelques aiguillages
Pour faire le chemin
Tous aller au même endroit
Avec des chemins différents
Se regarder agir tout seul
Parfois partager un verre
Dans un bistrot de gare
Ne pas voir ces autres
Qui vont aussi tout là-bas
Dire quelques mots
Des trains qui partent
Et qui arrivent aussi
Entre le ici et le là-bas
Ici c'est bien plus près
Dites! Monsieur le poète...
Non! Là ! Je ne sais pas vraiment
Si je vous verrais physiquement un jour
Mais je lis vos textes, ici sur internetParis le 6 août 2017
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Le bateau Ivre... Arthur Rimbaud
- Le 28/07/2017
- Dans De La Mémoire
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Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.Arthur Rimbaud 1854-1891
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Sur la Norme
- Le 18/05/2017
- Dans Psychologie de Bazard
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Sur la Norme
La Norme qu’est-ce que c’est y donc ?
C’est l’ensemble des gens ordinaires
Du moins tous ceux, sans vrai problème
Le non-normal, c’est une idée de différence
Parfois c’est une Norme qui est sociale
Parfois c’est un héritage qui est ancien
Entre l’Histoire et les principes religieux
De nos jours le sociétal crée de la Norme
La Norme ? Vous savez! Elle est é-norme
Entre l'anormal bizarre et le normé
Il y a des enfant qui se foutent vraiment
De savoir tout ce qui est normal
Et aussi d'affreux poètes maudits
Qui refont le monde, à leur manière
Les gens normaux, ils n'aiment pas
être dérangés dans leur confort
La Norme est un concept d’industriels
Pour fabriquer un assemblage d’objets
C’est devenu aussi un usage social
Les anormaux sont des gens dangereux
Ou du moins, ils sont des gens compliqués
Et ils sont difficiles à intégrer dans une équipe
Les idées qu’ils ont, elles dérangent les patrons
Qui préfèrent tous les gens dits normaux
De nos jours certains patrons, ils rendent dingue
Certains de leurs employés pour les vider
Il est normal de voir ce monde nous classer
Mais il est anormal de détruire pour le profit
Dans les anormaux, il y a des différences
Entre les handicapés physiques ou les fous
Ce qui ne va pas, c’est qu’ils doivent s’adapter
Alors que c’est ce monde qui devrait s’adapter
Ce sont des gens, qui sont plus fragiles que d’autres
Et qui souffrent des regards, des gens dits normaux
On crée le concept d'handicap, avec la notion d’incapacité
Les handicapés, ils souffrent de se voir inférioriser
La Norme c'est seulement la moyenne
De ce que nous devons être en société
Ni trop beau ni trop laid, juste médiocre
Ni trop ceci, ni trop cela, être normal
J'ignore parfois les question posées...
était-il normal, ou bien était-il bizarre ?
Ce gars étrange qui me parlait du monde
Je ne sais pas, cela je ne l'ai jamais su
Un être qui est normal, c'est parait-il
C'est une personne de taille moyenne
Ni blanc, ni jaune, ni noir, mais gris
Sans autres opinions que celles admises
Avec jamais de délires, donc très ordinaire
Et qui s'insère dans un monde normal
Ce monde qui fonctionnerait très bien
Sans tous ces gens qui sortent de la Norme
Mais que ce monde là il serait triste
Sans tous les fous créateurs et marginaux
Je me souviens de Van Gogh et de Nerval
Qui sont morts de n'avoir pu supporter la Norme
Paris le 18 mai 2017 -
Le printemps est là
- Le 23/04/2017
- Dans Poésies diverses et variées
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Poème pour le poète Bibi qui s'ennuie
Le Printemps est là
Dehors c'est le printemps
Et toi, tu ronchonnes chez toi
Entre un écran et un clavier
Où tu tapotes et tu t'ennuies
Là ! Je te vois dans ta maison
Qui médite solitaire à l'intérieur
Un gars rangé qui se sens bien seul
Alors sors-donc ! Car c'est le printempsBibi ! Sais-tu l'effet des fleurs ?
C'est comparable, cela je te le dis
à une jolie fille qui te souris
Là! Tu manques de la lumièreIl te faut bien d'autres choses
Qu'une bouteille et un verre
Comme d'aller se promener
Et qui sait toutes les surprisesPrintemps, ici, là et maintenant
J'aime l'idée de voir des filles
Qui me souriront à moi Bruno
Parce qu'elles sont sans problèmeVas donc voir, si elle sera là
Là bas! Ou bien est-elle ailleurs...
Cette fille incroyable et sans complexe
Dont tu rêves, dans ton intérieurParis 23 avril 2017, jour d'élections en France
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Marie
- Le 09/03/2017
- Dans Littératures
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Marie...
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie ?Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieuxLes brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveuxJe passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaineGuillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Nota Bene la maclotte est une contre-danse du passé