De La Mémoire
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Histoires Passées
- Le 12/10/2020
- Dans Chroniques des temps qui passent
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Histoires Passées
Dans le passé quand mes oncles et tantes étaient encore vivants, Je vendais bien une cinquantaine de mes recueils de poésie en six mois...Le temps passant, Les ventes c'est plus rare avec mes frères et sœurs, Dans les faits je publie maintenant beaucoup sur le net mais, je n'ai que peu de ventes à 2 a 3€...Je me dis parfois qu'il y a sûrement des gens qui m'aiment bien, Là je ne sais pas vraiment...Mais je me dis aussi que je ne sais pas trop ce que je dois quoi faire pour vendre des poèmes...Ma poésie ? Tu parles ! Je n'ai rien vendu depuis 15 ans, j'écris beaucoup sur le net...Rien vendu ? sauf peut être quelques uns à de la famille... On me sait poète mais mais mais
Bruno quinchee Paris le 12 octobre 2020
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Le site de Névé Shalom wahat as Salam
- Le 02/07/2020
- Dans De La Mémoire
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Le site de Névé-Shalom-Wahat-As-Salam
https://wasns org/-oasis-de-paix-
Un site que j'aime beaucoup, c'est le site de Névé Shalom. Un Village en Israël où des israéliens juifs, ils partagent le village avec des compatriotes palestiniens. Ils ont eus ensemble une expérience communautaire depuis 1969. Un site très vivant dans un petit village qui a été créé par un Jésuite Bruno Hussar, un gars qui est né en France, d'origine juive et qui était aussi chrétien, il est venu en Israël au début des années 50 et il y a vécu jusqu'en février 1996 la date de sa mort dans ce village, il a créé une communauté qui se veut fraternelle avec plusieurs communautés, des juifs, des arabes, et même quelques chrétiens. ll y a quelques Juifs pacifistes de cette communauté qui ont des emmerdes avec Netanyahou pour des raisons de refus de services militaires. C'est un mouvement pacifiste et un monde multiple qui mérite des soutiens qui soient partagés, c'est pourquoi je vous en parle. Des choses qui sont mieux dites en allant sur le site
https://wasns org/-oasis-de-paix-
Bruno Quinchez Paris le 2 juillet 2020
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Récitation...
- Le 23/05/2020
- Dans Chroniques des temps qui passent
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Récitation...Un enfant se lève et il nous récite alors d’un regard
La fable de la fontaine le Corbeau et le Renard
L’enfant ne voit que ce corbeau vaniteux et retors
Et le renard lui déplait aussi, car il dit alors :Maître corbeau sur son arbre de pauvre assisté
Tenant dans ses mains le sort de la France
Monsieur du Renard par son bulletin très désiré
Avait devant lui, tous les rêves d’une belle enfanceA ces mots le maître de la classe le reprend
Non Kévin! Ce n’est pas la fable! Si tu comprends
Maître corbeau avait un fromage dans son bec
Et maître renard voulait faire bombance avecKévin très surpris lui répondit vous savez monsieur
Quand je vois mon père qui me parle avec sérieux
A ses électeurs et tous les gens de notre commune
La fontaine est bien vieux et ma récitation plutôt opportuneKévin je ne doute pas que ton père est notre maire
Mais pour les récitations, il y a encore fort à faire
Sans doute ta morale vaut-elle celle de La fontaine
Mais sache Kévin que ta récitation est une calembredaineKévin lui répondit cette leçon vaut sans doute un fromage
Et à Jean de la fontaine ainsi je rends alors un bel hommage
A ces mots le maître répondit à cet élève opposé et original
Vous aurez un dix, ce qui est la moyenne, et c’est le point finalKévin pas très heureux se rassit sur son banc, déçu de sa prestation
Et il jura un peu tard qu’il ne lirait plus des tracts politiques
Et qu’il s’en tiendrait à l’art de la rime et le monde poétique
Ainsi il apprit que l’école est bourrée de mauvaises fréquentationsBruno Quinchez Paris le 23 avril 2012 une période avant élections
et une copie le 23 mai 2020, un texte copié de mon site Atramenta -
Premier Mai
- Le 01/05/2020
- Dans De La Mémoire
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Premier Mai
Voir passer, quelques petits riens
Et vouloir se dire que tout va bien
Revivre aujourd'hui ses rêves anciens
Pouvoir faire qu'ils soient encore les siensMadame Marie ! Être un enfant de mai
Non ! Celui-là, je sais qu'il n'oublie jamais
Entre toutes ces joies et ces rabais
Avec son espoir un peu fou qui lui disaitEn mai, qui vient ! Je sais plein d'amoureux
Qui se regardent, les yeux dans les yeux
De belles paroles, d'un temps lumineux
Alors ! Que pouvoir vous dire de mieux ?Oui ! Le temps qui vient, il joue et il passe
Avec tous ces sourires qui nous dépassent
Et avec aussi toutes nos vieilles carcasses
J'entends parfois, des corbeaux qui coassentParfois Je sais un gamin qui doucement rigole
Parce que savez-vous aussi ? Nous ! On bricole...
Encore des presque riens et quelques babioles
Dans des visions ordinaires, beaucoup trop GoogleBruno Quinchez Paris le premier mai 2019
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Si j'étais Dieu ! Version du 21 janvier 2020
- Le 21/01/2020
- Dans Psychologie de bazard, religieux, Philosophie
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Si j'étais Dieu !
Oui ! Vous savez, Je serais bien emmerdé
Par tous les hommes...divers et vivants
Car ils nous disent tous parmi ceux là
Il parait que je leur ais promis plein de trucs divers...
Et ce qui est le plus chiant sans doute
C'est que c'est un tel écheveau de choses
entre des contradictions et des haines
que je ne sais pas vraiment par où commencer...
Rien que pour un petit bout de terre,
il y a autant de titres de propriétés
Mais moi que de trucs que j'aurais dits et faits...
Mais non je vous dis que je ne suis pas Dieu...
Et ce Dieu presque absent, je le constate,
Il est totalement impuissant devant nos délires
devant toutes nos conneries humaines...
Je me dis, il faut balayer tout çà !
Mais je suis un homme plutôt commun
Donc je fais partie du lot. Soumis à l’entropie...
Des fois je me dis si j'étais Dieu. Voilà un truc absurde
Oui! Dieu ce truc indicible et beaucoup trop bavardCelui qui fait écrire par des prophètes à lui
Dans des gros bouquins du passé et qui sontlus
Il écrit tout ce que devrait être notre avenir
Pour un certain nombre de gens qui sont choisisMais la philosophie, l'amante des sages ;
Elle me dit: Laisse dire! C’est seulement leur truc
Mais tiens bon dans tout ce que tu crois juste
Pourtant je le dis, ce serait si facile d'être Dieu...
Juste une question qui est posée à nous tous
Celle-là du jugement qui vient de tous les autres
Mais cela ne nous est pas permis, je le sais
Par la vraie sagesse partagée, celle des philosophesBruno Quinchez Paris 15 janvier 2006, Paris le 21 Janvier 2020
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une image du Christ humilié...
- Le 18/01/2020
- Dans De La Mémoire
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Le Christ de Cimabué
Le Christ moqué une image de Cimabué de la fin du moyen âge
Là le Christ dans ce tableau, il garde une grande humanité
Oui ! Il n'est pas le tout puissant qui nous jugerait de sa hauteur
Je sais trop de monarques qui sont passés assez loin du peupleCertainement toute notre humanité, elle se voit aussi dans ce Christ humilié
Il est parfois difficile, de parler pour les autres, tout en restant un homme simple
Le concept d'un Dieu tout puissant me questionne aussi, je ne comprends pas
Ce monde ou nous vivons, il est trop complexe, pour un être unique
Bruno Quinchez Paris le 18 janvier 2020 -
des Haikais
- Le 05/11/2019
- Dans Formes courtes... Haïkaïs et Tercets
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Des Haïkaïs
L'automne et là
Une lumière faible
Quelques pluies froidesJe n'aime pas trop
Mois de novembre sombre
Histoires de mortsMa mère morte
Un cinq novembre passé
Je pense à toiParis le 5 novembre 2019
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La beauté version du 27 juillet 2019
- Le 27/07/2019
- Dans Poésies diverses et variées
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La beauté (une autre version)
La rose était bien là,
cueillie ce matin
et certes celle-ci,
elle restait toujours belle
On dit de cette fleur
très incroyable et si fragile
qu’elle est toute immortelle
même si elle vit un instant court
J’ignore parfois, parmi toutes
s’il y a aussi d’autres fleurs
que j’aime dans ma vie
je ne saurais que dire
Elle a toute sa beauté
qui est tellement classe
cette fleur si simple
elle me fait toujours envie
Il est de ces femmes
qui sont toutes très belles,
et celles-là qui m’ignorent
je n'existe pas toujours
Peut être savent-elles
parfois dire cette chose inédite
parmi ceux qu’elles honorent
dans une vie de femme libre
Vie avec des passages
qui sont parfois trop brefs
et le rien du tout si rare
du coup de foudre
Savoir aussi choisir
un choix entre aimer l’une
celle qui très belle
et ainsi taire son cœur
La choisir et l'aimer
ne pas décider pour elle
vivre comme un solitaire
et par elle s'absoudre
Les cieux, avec les nuages
ils me disent de ces beautés
qui sont toutes éternelles,
muses ou anges parmi les étoiles,
Je sais une seule beauté
que j’aime et qui m'inspire
celle là que j’adore encore
et parfois je vois ses voiles
Avec le miracle des mots,
il y a parmi celles-là
des pures madones
ou de grandes hétaïres
Il ne faut jamais oublier
de choisir entre un rien
et un plaisir trop nécessaire
la beauté nue, elle ne sait
Peut-être pas qu’on la regarde
avec de très grands désirs
et je sais quelques un de ces fous
qui sont prêts à tout pour elle
Pour pouvoir jouir et avoir
de purs plaisirs très sexuels
il est à savoir qu’il suffit
d’un petit presque rien
Pour l’habiller de grandes lumières
cette chose lumineuse
qui nous donne le désir
et cette envie de l'autre
Il y a bien l’art de vivre
et aussi la bonne manière
a savoir toute la tendresse
et la confiance donnée
Vous savez autrefois
quand j’étais enfant
je voyais des femmes
qui me souriaient
Comme des reines
non ! Je n’étais pas un ange
mais je regardais celles-ci
de grandes beautés sereines
Qu’est ce que la beauté ?
Une jolie question de philosophes
ceux qui son plus ou moins rebelles
et qui connait de multiples vérités
Il y a plusieurs sortes de roses
mais pour la rose unique,
c’est elle qui reste toujours belle
cette unique qui les incarne toutes
Je sais de ces femmes
qui sont biens faites
et qui m’attirent par leur vision
elles ont toutes de bons appâts
Pour moi la vraie approche
qui soit vraiment charnelle
ce sont les choix des petits riens,
et parfois juste un sourire et un regard
Et alors ce sont de ces choses
qui sont tellement sensuelles
il y a ainsi dans chaque femme,
cette femme unique que l’on aime,
Mais on ne vit qu’avec une seule
j’ignore parfois, dans ma solitude
savoir choisir entre ce qui est beau
et la réalité de ce qui est laid,
Je sais cette tête de cochon
sans doute une sale gueule
vous savez! Moi ! Je reste solitaire,
mais ce qu'il y a dans mon cœur,
Et parfois en moi même j’évoque
toute la beauté celle qui va avec
c'est alors pour moi un on plaisir
une grande présence presque légère
J’aime parfois caresser un chat
qui vient vers moi tout doucement
puis-je parler de sa beauté féline
le chat parfois, il nous aime
J'aimais une chatte qui avait
du vrai plaisir sur mes genoux
non je ne suis pas un chat !
Mais je savais toute sa tendresse
Il y a dans des lieux lointains
quelques dauphins et ils me parlent
d’une beauté parfois très câline
les dauphins aiment l'humain
Je ne sais pas choisir entre elles,
celles qui sont parait-il très belles
et qui sont aussi très médiatiques
je parle de la grande la diva
Je vais souvent pianoter
Sur les médias du net
et là je pense à cette dame
Madame Laetitia CastaParfois je pense aussi
A tous ses innombrables
choses possibles
Qu’elle suscite toujours en mo
La beauté est-ce cette chose bizarre
cette chose qu’on met à ces mots,
nos amours est-ce bien la beauté
oui c’est cette chose bizarre
Entre l'art grec ou romain
Et toutes ses statues de déesse
et je vois ces jolies dames
Qui postent sur internet,Et qui osent se montrer
Toutes nues sur des photos
complètement dévêtues
Et presque sans rien
Je pense souvent en moi même
A l’idée de la pure vierge
celle qui se ballade
Tout là-haut dans le cielEt à toutes ces roses
Qui passent et qui fanent
dans un temps très court
Mais qui reste trop bref
J’ignore pourquoi
Je vois dans le mot beauté,
oui cela reste un truc
Pour des artistes un peu fousIl est des petits riens
Qui me disent des choses
entre ce que moi j’aime
Et vous ce que vous aimez
Et pour vous autres ici
Qu'est-ce donc que vous aimez ?
Quelques petits riens,
Mais ils me suffisentPour pouvoir aimer
Toute les jolies femmes aimables
un jour on parlera s
Sans doute de ce qui est beau
Et de ceux-là parmi nous
Qui restent trop raisonnables
Je sais des couples anciens
Qui divorcent pour des riensJ'ignore aussi pourquoi
Je reste fidèle à cette dame là
Il n'y a pas plus aimable
Qu'un amour très ancien
Le désir c'est un feu
Qui peut nous brûler
le sexe c'est un partage
Avec un partenaire choisiL'amour c'est un choix,
Parmi tous nos choix
le couple reste une fidélité
Pour une vie ensemble
Paris le 17 mars 2019 et seconde version 27 juillet 2019 -
Propos personnels sur Danielle Messia
- Le 20/06/2019
- Dans De La Mémoire
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Chère Danielle Messia (Meschiah)
Je t’écris cette lettre un peu comme une folie, pour moi je suis en juin 2016 ou juin 2019 et toi tu es en 1982, soient quelque 34 années lumières qui nous séparent, c’est plus loin que certaines étoiles que l’on regarde dans le ciel. Pour moi je ne sais exactement si tu m’as connu, mais dans ton disque carnaval, il y a une chanson « j’aime bien » que tu as écrite en 1984 qui parle de carré magique à 5 cotés, c’est là une de ces choses que j'ai pratiquées autrefois, une curiosité mathématique de symétries des sommes, une bizarrerie qui a étonné une personne que j'ai connue à la clinique Dupré à sceaux, une clinique psychiatrique pour étudiants et cela entre 1977 et 1978.
Ta biographie, elle ne parle pas de ton passage en ce lieu. Alors que ce soient des fantasmes ou pas, je ne sais pas quoi en dire ! Dans ton cas, j’ai connu une personne anorexique dans ses mêmes lieux et elle était amoureuse de moi, mais je ne l’ai jamais revue. Était-ce toi la nana anorexique. Parmi toutes les femmes qui m’ont attiré, tu ne fus pas la seule, j’ai eu quelques désirs pour quelques amies. Et vu ma grosse tête j’ai même été envisagé pour un recrutement par des sectaires, cela plusieurs fois. Non ! Je ne pense ne pas être un idiot et je pense n'avoir jamais été un esprit faible.
Ce qui me plaît le plus en toi, c’est ton ouverture au monde, ma petite sœur juive, celle-là qui a écrit grand-mère ghetto et surtout celle qui aussi se risque à aller voir plus loin que toutes les petites communautés d’intérêts. Que ce soit la communauté juive ou que ce soit la petite France ! J’aime aussi beaucoup ta voix, on dit que la voix c’est l’âme. Dans ce cas tu as une belle âme. J'aime tes textes et moi le français chrétien, je m’y reconnais. J'aime ton optimisme tardif de femme amoureuse, cela m'a aidé dans la vie.
Tu avais et je te dis aussi je le répète que tu as et ceci dans un présent éternel, une foi à déplacer des montagnes. En cette année 2005 et même avant. J’ai vu tellement de choses politiques diverses que je croyais bloquées pour toujours qui se mettent à bouger entre l’URSS et la glasnost, l’apartheid en Afrique du sud, la fin de la guerre d’Irlande.
Oui je te dis au présent de l’éternel, tu restes ma petite sœur juive, quoique tous les deux nous n’ayons guère de différence d’âges. Je suis né en janvier 1952, et toi tu es née en octobre 1956. Nous sommes tous les deux de la génération des baby-boomers, de tous ceux-là qui firent les années 70, avec Coluche et tous les autres baby-boomers de ce temps.
Pour moi tu vis dans mon cœur. Je sais que le temps, il a passé, j'ai aimé et été aimé, mais pas dans la durée, car les amours se lassent, je sais aussi pour ta grande patience ? Sans doute est-ce là une forme de la folie amoureuse ? Peut-être dois-je même te dire : Danielle ! Toi ! Tu me plais beaucoup! Ne soit pas complexée par ton apparence! J'aimerais si possible mieux te connaître, le passé c'est déjà le passé et le présent c’est encore le présent. Je te dis encore que je t'aime, mais toi, tu restes très lointaine pour moi. Tu es à 45 années-lumière dans ce passé, un passé qui fuit, c’est une réalité qui reste enfouie et qui s’éloigne de plus en plus. Tu restes pour moi, cette inconnue, celle qui me parle à travers ses œuvres
Nota bene à ce jour de juin 2019 je vois de ces choses que je n'aime pas comme des vidéos qui sont dites tirée des archives du passé et qui sont surtout surtout assez mal synchronisées...Non ! Vous savez je n'ai rien à faire et je sais et hélas je sais surtout que je n'ai ni rien à pouvoir à dire, j'aime bien Danielle et je respecte sa vraie libereté, elle reste la sienne, Nota bene, je ne sais pas si elle était lesbienne, mais moi je m'en fous, je continue de l'aimer tout bêtement
Bruno Quinchez paris le 25 août 2005- 27 septembre 2015-18 juin 2016 20 juin 2019
Nota, Bene. Je remets ce texte, un peu réécrit en septembre 2015 et en juin 2016 , et en juin 2019. Je le vois réapparaître de temps en temps dans mes statistiques de site, donc certaines personnes sont encore accrocs à cette grande dame disparue et elles continuent toujours de rechercher ce texte
Pour les gens qui téléchargent les enregistrements de Danièle Messia... CE SONT DE GROS FICHIERS DE L'ORDRE DE POIDS DE 50 à 60 Mo et de durée d'environ 1h, la vitesse de téléchargemt dépends des caractéristiques de votre connexion... Pour 60 Mo à raison de 500 ko/s ça doit faire 60 000/500 soit 120 secondes, soient environ 2 minutes par fichiers mais il est possible que la vitesse de téléchargement, elle soit bien inférieure dans ces cas là c'est bien plus long
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Discener ces temps...
- Le 13/05/2018
- Dans De La Mémoire
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Discerner ces temps
Se taire et écouter la vie, qui va telle quelle est
Et discerner entre des riens du tout et des silences
Faire la part belle à ces petites choses qui arrivent
Celles qui vous font battre le cœur un peu plus fortParce que dans ces petites chose qui sont entendues
Vous savez, il y a le mystère des vies qui vous entourent
Parfois ! Osez avoir un sourire tout en écoutant bien
Savoir ce qu'on pense de vous, soit en bien ou soit en malSi c'est en mal pour moiil n'y a pas de problème, je me tais
Mais quand c'est en bien, alors se dire qu'on est encore là
Je ne chante plus car j'ai pas d'auditeur, mais je bafouille fort
Parce que la vie, même solitaire, elle reste bonne pour moiLe vieux qui écoute... Est-il plus sage ou est-il plus dingue ?
Je sais des sourires... Oui ! Je suis un farfelu, mais je me sais aimé
J'ignore ce que sera demain et maintenant je vois grandir mes voisines
Et Moi, Je n'ai jamais oublié l'enfant très libre que j'étais autrefoisMa vie ? Elle est terriblement solitaire, c'est aussi un peu mon choix
Je me vois mal avec des tas de dettes et une famille nombreuse
Ma vie ? Elle est pleine d'absences, entre toutes celle-là de ma vie
Je ne sais pas pourquoi ? Ou plutôt je sais toute mon indépendance !En ce dimanche de mai, j'entends des histoires dites sur ce passé
Entre mai 1968, vu du coté des CRS, et des gamin qui rêvent
De cette époque où tous les politicards sont tous devenus patrons
Je médite, ce jour qui est froid, mais en mai, tu fais ce qu'il te paitParis le dimanche 13 mai 2018
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Tu apprendras à aimer
- Le 06/02/2018
- Dans Poésies diverses et variées
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Tu apprendras à aimer !
Mon père, il me disait : Tu apprendras à aimer !
Ce sont ses paroles que me disait mon père
Non papa ! Tu sais, je n'aime toujours pas
Cette époque horrible avec des gros nombrilsPeut être, appendrais-je un jour qui vient à aimer
Tous ces gens bizarres qui causent sans fin sur le net
Je ne sais plus trop entre ceux que j'aime ou pas
Quelques fois il y a aussi des trucs intéressants à lireJe ne sais plus trop entre ceux-là que j'aime parmi tous
Tout le choix entre les poètes plus ou moins égocentrés
Et des merveilles qui parfois passent légères sur ce site
J'ai abandonné tous les livres de ma bibliothèquePetits ou grands Poètes, nous avons tous une place
Je ne sais plus pourquoi, parfois il y a là un texte qui me plait
Ou pourquoi j'en ai marre de tous ces gros égos
Tu sais papa j'ai appris à choisir dans ceux que j'aimeL'enfant que j'étais, il n'aimait pas beaucoup les petits pois
De nos jour c'est bien pareil dans mes goûts qui sont les miens
Petit papa ! Je n'ai plus fait de petits pois depuis très longtemps
Pourtant tu disais que les petits pois, c'était un plat délicieuxParis le 6 février 2018
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Le bateau Ivre... Arthur Rimbaud
- Le 28/07/2017
- Dans De La Mémoire
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Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.Arthur Rimbaud 1854-1891
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La chevelure de Bérénice 2ième version
- Le 04/03/2017
- Dans De La Mémoire
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La chevelure de Bérénice (version mars 2017)
(Petit Nota Bene, pour les dyslexiques comme moi
Le terme exact, c’est la chevelure de Bérénice
et pas de Bénérice qui fait très Messie de Dunes)
Allez à la source de vous-même, très loin
Oubliez votre femme, votre mari, votre patron,
Et redevenez une petite poussière d'étoiles
Dans une myriade de galaxies possibles
Oubliez ainsi les impôts et la redevance TV
Oubliez même que vous êtes connectés sur Internet !
Et voguez jusqu'à la constellation de la Lyre
Caressez de l’œil la chevelure de Bérénice
Ou mourrez sans fin dans un trou noir sans fondEt laissez tranquillement la poussière que vous êtes
Se souvenir de la mémoire des étoiles tout-là haut
La mémoire de demain, la mémoire qui est à venir
Et plongez avec délice dans ce gigantesque inconnu
Loin de vos soucis, de vos peur et de toutes vos histoires d'argent
Et refaites le monde, pour qu'il soit meilleur... Vous y avez droit !
Car maintenant vous êtes grand comme un Dieu
Qui contemple les milliards de sequins d'or et d'argentCes myriades de petite lumières tout là-Haut
Sequins d’étoiles qui brillent dans les cieuxDes scintillements de lumière très lointaines
Qui sont à des millions d’années-lumière
Et songer à François Fillon, Alain Juppé ou Benoît HamonMarine Le Pen, Emmanuel Macron et Tutti quanti
Tous ces pantins qui se croient, Le centre de l’univers
Regardez les fleurs, Regardez les fleuvesRegardez les oiseaux voler, regardez la nature au printemps
Regardez encore le ciel et regardez la Terre
Dans le lieu où vous êtes quel que soit l’endroit
Si vous le voulez, faites l’amour, tendrement
Prenez-vous lentement en douceur et sans aucune peur
Et si vous le voulez, alors faites-vous plaisir,Oubliez alors qu'il existe des hommes politiques
Et qu'il existe des banquiers et des patrons !
Imaginez que tous ces cons, il ne soient plus jamais là
Refaites encore l’amour et caressez-vous encore
Bandez ou Mouillez, cela selon votre sexe
Et oubliez ainsi cette époque de merde où nous vivons
Regardez la Galaxie, regardez la Terre et la oleine Lune
Notre unique Terre qui est sans rechange, ni jetable
Et dites-vous en l'aimant qu’elle est belle la Terre,
Sans tous ces cons qui l’exploitent et qui l’épuisent
Et crevez vos patrons en ne travaillant que pour vous
Plus de travail, plus d’argent, plus de patron
Et tous dans la même merde, le grand Krach
Mais avant regardez vos enfants qui vous regardent
Et toutes vos traites à payer et votre crédit de 30 ans
Rappelez-vous quand jeune et que vous regardiez dans le ciel
Touchez du doigt votre petite existence de terrien
Regardez La galaxie et la chevelure de Bérénice
Et dites-vous: Merde ! Je suis bien trop con !
Mais dites-vous que vous n'êtes pas tout seul
Et que mille connards unis, ils sont plus forts
Qu'un gros connard tout seul et qui a le pouvoir !
De vous faire oublier la chevelure de Bérénice
Et réapprenez aussi tranquilement à Rêver et à aimer
La mort c'est une absence, un manque total de rêves
Autrefois ! je me souviens en mille neuf cent soixante-huit
Des jeunes cons rêveurs ils disaient tout fort et tout haut
qui voulaient réaliser, dans leurs vies tous leurs rêves...
Et vous! maintenant, rêvez-vous encore de Bérénice?
Paris le 1er mars 2005- le 4 mars 2017 2ième version
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François (V)illon un vieux poète
- Le 03/03/2017
- Dans Littératures
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le premier Poète qui laisse des traces dans notre histoire,c'est François (V)illon qui possède un nom presque identique à une lettre près,un gars dont on sait qu'il est mort dans la mouïse
Ballade des contre-vérités
Il n'est soin que quand on a faim
Ne service que d'ennemi,
Ne mâcher qu'un botel de fain,
Ne fort guet que d'homme endormi,
Ne clémence que félonie,
N'assurance que de peureux,
Ne foi que d'homme qui renie,
Ne bien conseillé qu'amoureux.
Il n'est engendrement qu'en boin
Ne bon bruit que d'homme banni,
Ne ris qu'après un coup de poing,
Ne lotz que dettes mettre en ni,
Ne vraie amour qu'en flatterie,
N'encontre que de malheureux,
Ne vrai rapport que menterie,
Ne bien conseillé qu'amoureux.
Ne tel repos que vivre en soin,
N'honneur porter que dire : " Fi ! ",
Ne soi vanter que de faux coin,
Ne santé que d'homme bouffi,
Ne haut vouloir que couardie,
Ne conseil que de furieux,
Ne douceur qu'en femme étourdie,
Ne bien conseillé qu'amoureux.
Voulez-vous que verté vous dire ?
Il n'est jouer qu'en maladie,
Lettre vraie qu'en tragédie,
Lâche homme que chevalereux,
Orrible son que mélodie,
Ne bien conseillé qu'amoureux.
François Villon 1431-???? -
In memoriam de l'Abbé Pierre
- Le 22/01/2017
- Dans Psychologie de bazard, religieux, Philosophie
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In Memoriam de l’Abbé Pierre
Il y a maintenant dix ans mourrait l’abbé Pierre
Un homme qui fut important pour beaucoup d’entre nous
Il portait en lui toute la justesse des combats pour les faibles
Il me souvient de Coluche qui fut lui aussi très aimé
L’abbé Pierre fut un homme des médias dans notre passé de la France
L’hiver 1954 où les gens, avec leurs cœurs, ils se sentaient proches de lui
Et ils donnaient avec facilité toutes les choses qui nous sont indispensables
Je savais des gens généreux qui utilisaient les médias sans problème
Ces jours du présent où je sais de quêtes pour des gens lointains
Celle-là me rappelle cette vraie misère qui existe dans notre petit pays
L’ennui serait de ne voir le monde qu’à notre petite réalité du quotidien
En 1954 l’idée de partage, cela était encore une grande qualité de la société
Je ne saurais jamais pourquoi un petit curé, Henri Grouès de son vrai nom
Qui lance un appel dans ce monde qui se relevait lentement de l’après guerre
Lui, il était capable par des mots de changer la réalité vécue plus tôt dure,
Nos politiques, ils sont incapables de dire ces choses humaines de ce style
J’ai mal à ce monde qui est notre époque sans illusion avec des discours non-crédibles
J’aimerais savoir pour qui voterait l’abbé Pierre aux prochaines élections
Le verbe être, il est ainsi dévalorisé aux multiples profits du verbe avoir
Je ne suis plus qu’un rien du tout, mais je ne serais jamais une marchandise
La valeur des choses me direz-vous ? On en revient toujours à la question !
Combien vaux-tu ? Quelles sont les valeurs que tu donnes à tes rêves
Je sais parfois des philosophes qui font du travail pour les économistes
Mais je connais peu d’économistes qui se soient intéressés à l’abbé Pierre
Dans le ciel deux anges rigolent, l’abbé Pierre qui joue avec Coluche
Et tous les deux ils continuent de parier sur nos lendemains et notre humanité
Quelques parts je pense à tout les deux et à tous les gens qui sont en demande
J’ignore encore pourquoi en 2012, ces gens, ils ont voté pour Hollande
Paris le 22 janvier 2017