Bons textes que je remonte...
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École... (Un vieux texte remis en avant)
- Le 01/10/2020
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École...
Dans la classe surpeuplée
Avec tous ses monstres et ses génies
Et aussi quelques enfants bavards
Le maître pose alors la questionVous savez cette fameuse question
De celles que vous n'osez plus poser
Car elle est tellement ordinaire
Et alors un enfant lève le doigtParce qu'en élève discipliné
il veut sans doute répondre
A la question qui est posée
Le maître le regarde et ditArthur connais-tu la réponse ?
Et Arthur vaillamment se lève
Et commence un long poème
Avec la fougue qui lui vaOù il est question d'étoiles !
Et de ciels rouges et sanglants
De mers agitées, et de vents
Qui soufflent dans les voilesArthur qui avait toutes les réponses
A toutes les questions posées
Incroyable Arthur d'autre fois
Arthur qui reste un enfantBruno Quinchez dans ses œuvres Paris le 21 mars 2012
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Lumière...
- Le 19/03/2020
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Lumières...
Maudire le jour, c'est peut-être un peu con
Il faut savoir, choisir et aimer toute la vie
Les petites emmerdes qui nous arrivent
Elles n'altèrent jamais toutes les lumièresQu'elles soient du soleil, du cœur ou de la foi
Les désespérés, ils ne s'intéressent pas aux autres
Il est des lumières tamisées et des lumières fortes
J'ignore ce que vous mettez dans ce mot lumièreJ'ai eu des amis aveugles qui ne savaient pas que dire
Pour moi un bon sourire, ça m'éclaire le cœur à fond
La seule lumière, qui nous soit commune, c'est le soleil
Et même les aveugles, ils sentent la chaleur de ses rayonsBruno Quinchez Paris le 15 décembre 2015...
Un poème simple et pas trop prise de têteNota bene c'est un bouquet de jonquillles que m'avait offert
ma belle soeur Marie Claire, lors d'une visite chez-moi à Paris il ya deux à trois ans
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Neiges de Février... Poème de Février 1999
- Le 28/02/2020
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NEIGES DE FÉVRIER
Je vois un soleil se lever sur le blanc sale des rues parisiennes,
Les flocons blancs tombés pendant une nuit à présent tiennent,
Une fine couche s’est déposée sur les trottoirs et les rues ont pâli,
Le temps est à la neige le soleil brille plus fort comme un amiLa pure neige se transforme en une soupe triste froide et grise,
Les voitures roulent bruyamment neige salie par leurs passages
La froidure est rude en février mais la mère nature est exquise,
La lumière s’augmente encore avec la fraîcheur de la neigeCes étoiles livides diamants qui se dissolvent sur le trottoir,
Des cristaux blancs qui annonce la clarté et le terme du noir,
Le soleil brillera plus fort demain car déjà vient le printempsJ’avance prudemment sur des traces déjà inscrites sur le sol,
Les bourrasques de vent décoiffent mes mèches un peu folles,
Période froide et désagréable, les promesses ravivées du temps…Bruno Quinchez Paris le 8 février 1999
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Affaire d'oiseaux
- Le 16/01/2020
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AFFAIRES D’OISEAUX,
Les oiseaux font Cui-cui !
Les oiseaux cuits ne font plus Cui-cui !
Les oiseaux crus ont beaucoup de chance !
Les zozos aux gros Q.I. sont crus !
Les zozos, aux petits Q.I. sont des crânes de piaf,
Vous connaissez sans doute
Des polytechniciens ou des énarques,
Et vous avez pu vérifier
Que ce sont des gens qui sont cru,Les oiseaux cuits ne sont pas cru,
Croire ou cuire ? That is the question ?
Shakespeare était un drôle d’oiseau,
Shakespeare était anglais,
Shakespeare avait un bon Q.I.
Shakespeare mangeait des oiseaux cuits,Les Français mangent des grenouilles,
Les Français mangent leurs cuisses,
Les grenouilles sont cuites,
Les grenouilles ne font pas Cui-cui !
Les grenouilles font Croâ-croâ !
Les grenouilles de bénitiers croient,
Les grenouilles et les oiseaux,
Ils ont un petit Q.I. Je le crois,Moi, j’aime le poulet cuit,
Moi, je n'aime pas les poulets, crus,
Les poulets crus ce ne sont pas des rigolos,
Souvenez-vous des hirondelles,
Sur leurs vélos dans les rues de Paris,
Car moi, j’aime les belles hirondelles,
A l’automne, les hirondelles se tirent,
Les hirondelles se tirent à tire d’ailes,
Les hirondelles sont si belles,
Les belles hirondelles ont des nids ronds,Les corbeaux font Croâ-croâ !
Les corbeaux ne sont pas beaux,
Les corbeaux croassent sur les labours de l’hiver,
Qui l’eut cru ? !
Les piafs volettent d’arbres en arbres,
Les piafs pépient dans les cours,
Les piafs picorent les miettes de pain,
Les piafs sont de petits oiseaux,Les pies sont des oiseaux aussi,
Les pies piaillent dans leurs nids,
Les pies piquent les petites pièces,
Les pies volettent et elles volent,
Les pies regardent dans nos poches,
Quelles canailles sont ces petites bestioles,
Il y a des brics et des brocs dans leurs nids,
Pourtant on dit que les pies ont aussi un petit Q.I,Édith Piaf chantait dans les cours,
Édith était une titi de Paris,
Édith Piaf n’aimait pas voler, dans les avions,
Édith Piaf était une drôle de donzelle,
Édith piaf était comme une belle oiselle,Et moi, j’aimais Édith, autrefois,
Bruno Quinchez Morsang/sur orge 1993 Paris le 26 mai 1997
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Nos Mères...
- Le 19/12/2017
- Dans Nostalgie
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Nos mères
Monsieur! Vous nous parlez avec tendresse
D'un autre temps, celui de l'enfance lointaine
Ce sont sans doute pour vous de bons souvenirs
Le temps qu'on perdait pour des bricoles à faire
Des odeurs de confitures qui cuisent lentement
Quelque sachet de Lavande ou du bois de cèdre
Des odeurs bien passées mais tellement précises
Moi! Je me souviens bien plus de mes grands mères
Celles-là! Toutes aux fourneaux dans leurs cuisines
Avec des plats qui mijotaient et de bonnes odeurs
Elles nous interdisaient d'approcher trop près
Entre sorcière au chaudron et mater Familias
Moi! Je voyais ma mère qui s'occupait avant tout
De l'entretien de la maison, la poussière sur les meubles
Toujours préoccupée entre deux taches de ménage
Il y avait toujours une chose, ou une autre qui restait à faire
Ce n'est que tardivement que je l'ai vu se reposer
Ma mère assise dans son fauteuil très bourgeois
Là tranquille! Elle piquait du nez tout en ronflant ,
Je ne savais vraiment pas, à quoi elle pensait alors
Ma grand-mère maternelle,elle aussi avant elle
elle a pratiquée ce genre d'exercices salvateurs
Je rigolais parfois quand j'entendais ma sœur
Dire: voilà Maman qui fait son yoga
Là! Vous nous parlez d'un Québec encore idéal
Entre une cabane perdue, et de longues veillées
Où vous devisiez, sur les vies et leurs destins
Cet ennui aimé, de ceux-là qu'on n'oublie pas
Là! Je ne comprends pas tout mais j'aime beaucoup
Une bonne mère ravaudeuse de chaussettes
A qui on se confie au coin du feu, pour causer
De tout et de rien et pas besoin de tout dire
Comme un contact avec sa mère disparue
Ma propre mère je ne l'imagine pas vraiment
Ce n'était pas une tendre, car elle faisait face
A dix marmots, et tous prêts à la dévorer crue
Ma mère pour moi, elle reste une inconnue
Je n'ai jamais su ce qu'elle aimait vraiment
Toute sur la réserve d'une éducation assez dure
J'aime ma mère mais je ne la connais pas vraimentParis le 30 mars 2015
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Septembre... Version 3 septembre 2017
- Le 03/09/2017
- Dans Poésies diverses et variées
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Septembre
Voici revenues les mélancolies
Froides et tristes du terme de l'été,
Où la clarté descend, inflexible,
A la rencontre de la nuit,Mon cœur désabusé,
Il s'épanche d'un pleur vacant, sans bruit,
Le vent d'août m'éloigne des chaleurs
Des crépuscules tourmentés,Sombre fraîcheur
De ces jours d'automne,
Qui viennent maintenant
Après cet été qui est dépasséLa lumière descendante
Qui accroît mon cafard,
D'une tristesse, sans fin,
Cet exil amer,Gracieuses fleurs s'anémiant,
Des souvenirs,
Accompagnant la moiteur des canicules,
Ardente et sans fards,Dans la fusion aimable
Aux soleils torrides
De nos corps dénudés
Qui transpirent abondammentEt aux sourires charmants,
Des femmes fleurs
Dans tous les soleils d'été
Où nous nous aimions
Les froids qui viennent
Les grands arbres
Qui se décharnent
De leurs feuilles,Feuilles qui tombent sur le sol
Grands squelettes d'hivers,
Où nos cœurs se couvrent
D'un manteau de laineEt de songes pervers,
Nuits de solitudes,
Voiles sans clarté,
Sombre automnesO jour bénis!
O farouche soleils!
Où êtes-vous
MaintenantSeptembre est là
Les ténèbres confuses
De ces mois d'hivers,
Qui viennentAvec la froideur des frimas,
Et elles coulent mes pensées
Dans ce moule où l'espoir
C'est ce triste et blême déjà,Ah! Quand reverrons-nous
Tous les frissons charnels
Des lueurs de l'aube
Et les bleus réveils ?D'un matin heureux
Dans une vie
Une seule vie
Avec toi
Bruno Quinchez (Morsang sur orge le 8 et 30 septembre 1996 rajout Paris 3 septembre 2017) -
Un de mes vieux textes de 2012... Mate ! Et Ma Tique (Version rallongée)
- Le 19/08/2017
- Dans Bons textes que je remonte...
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Un de mes vieux textes de mai 2012 que je trouve encore actuel
Mate ! Et ma Tique (Version rallongée)
Tranquillement assis sur sa chaise et alors il regarde
Tous les gens qui sont ici, et ils me matent sans honte
Des monstres difformes, avec des têtes de mastodonte
Des ces enfants tristes qui jouent les poètes d'avant-garde
Et quelques vieux cons qui regardent aussi et tous des monstres
Sans doute toute notre vie ce n'est encore qu'un contre la montre
Les monstres vous regardent vieillir et ils nous voient lentement crever
Il me semble alors qu'il n'est plus possible de pouvoir rêver
La jeunesse impériale criait au plus fort, et très fort, de toutes ses tripes
Que tous les vieux cons, ceci en acrostiches ou bien en vers blancs
Ainsi le sage doit laisser, tout aux gamins, même sa place sur le banc
Cauchemars, fantômes et squelettes… Laissez toutes vos nippes
Parmi tous les doux monstres, d'ici et maintenant, qui me hantent
Il y a de ces poètes vraiment incroyables qui dans ce lieu se vantent
Cela n'est pas plus incroyable que ces lieux où nous tous écrivons
Les tragédies sont celles, il n’y a un enfer sans anges, ni démons
De calmes nombrils ne me parlent que d’eux-mêmes et cela encore
Malgré les horreurs où nous vivons entre la nuit la plus sombre
Ces gens là sans doute écrivent encore tous les rêves de l'aurore
Ou mieux les nuits les plus sombres avec l'horreur de l'ombre
Mais ils oublient chaque matin les joies de l'agence pour l'emploi
La belle-mère qui parle encore et encore de sa tendre fille aimée
Alors que vous d'une vraie haine sans limite, et vous avez ce choix
Soit crever dans l'ordinaire ou soit faire de soi un poète mal-aimé
Ainsi chaque jour qui passe, je vois le mur gris qui se couvre
De graffitis d'amours, de haine et du temps qui se découvre
Murmures et cris encore les murs sont des plaintes, de vrais Tags
Allez donc trouvez une rime et cela reste une vraie blague
Habile technicien, je m'amuse plus que j'écris de la bonne poésie
Il n'y a pas à dire, le poète que je suis, il aime le vers et la prosodie
Un ange tombé du ciel, il rigole encore de ces mots et de ces retouches
Vous savez sans rire à la fin de l'envoi comme Cyrano moi je touche
Dans ces jours d'aout 2017, c'est encore pire pour les gamins
Mais y aurait-il une voie à suivre ? Comment indiquer les chemins ?
Tous dans leurs Smartphones, Ils suivent des programmes informatiques
Je ne sais pas si un jour, ils iront voir des choses bien plus féériques
Je sais de pauvres gamins trop tristes et qui sont perdus dans la ville
Ont-Ils vraiment plus de choix et quels sont les avantages de cette béquille
Je ne sais pas si écrire sur la vie, cela permet d'avoir plus se choix permis
Je sais seulement des choix incroyables et libres qui ne seront jamais écrits
Paris le 19 mai 2012 et rajout des 2 derniers quatrains 19 août 2017 -
Les feux de la saint Jean...Un texte de 2008
- Le 25/06/2017
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Les feux de la saint Jean 2008
Madame ma Lune, je vous attends aux brasiers de fêtes
Je vous allumerai d'un feux amoureux, celui qui vous brule
J'irais décoiffer vos cheveux pour savoir, comment vous êtes
Madame aux yeux noirs, cœur de panthère aux canicules
Mon cœur sera à vous et vous le dévorerez tout saignant
J'irai en flamme, vous couvrir d'un brasier de baisers
Une envie de vous faire mille enfants et encore des enfants
En Neuf mots: je peux vous aimer et je veux vous baiser
Aux feux de la saint jean nous ferons milles et une bêtises
Je commencerai par vous caresser, puis plus mignardises
Je m'enfouirai au plus profond de vous, de l'amour et du plaisir
Dame Danielle, vous venez très tôt et très tard dans ma vie
Je vous ai vue plusieurs fois, vous êtes bien dans mes soucis
Mais vous savez aussi que toujours il ne reste que le désirParis le 24 juin 2017- un texte de 2008
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Attendre! La belle affaire
- Le 10/02/2017
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Attendre! La belle affaire
Des fois je me dis j'attends
Mais qu'attends-tu bonhomme
Non je ne sais pas encore
Peut être une dame lointaineOu un ami mort depuis longtemps
Quelques inconnues sans rien
De ces riens entre deux amours
Et quelques envies bien cachéesDes enfant et des géants là-bas
Quelques part entre ce qui est
Et tout ce qui aurait dû être
Mais le destin est univoqueMille millards de vies là-bas
Et un tout petit rien ici-bas
Qui attend encore et encore
Celle-ci lointaine et l'autreJe t'aime, je t'aime, je t'aime
Mais toi tu m'as abandonnée
Je ne sais plus ton existence
J'attends l'autre qui m'aimaitNB le titre fait référence à une chanson de Jacques Brel
Paris le 2 novembre 2015
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L'étranger...Une variation personnelle
- Le 06/02/2017
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L'étranger
C’est curieux je me sens parfois
Totalement étranger
Étranger à vous à vos soucis,
Étranger à cet univers
Que je regarde péricliter
Comme une absence
Parfois même je me dis
Les amis à quoi bon?
Étranger à vous, à vos soucis,
à cet univers, le vôtre
Un bon psychiatre
vous diagnostiquerait une déprime
Non ce n'est qu'une indifférence
comme un manque, une absence
J’ai trop rêvé, trop désiré,
trop attendu,
Je n’attends plus rien
que la plénitude du silence
Vous penserez en vous-même
Que mon âme est morbide
Certes vous aurez raison
Mais ce n’est pas que çà
C'est de s’apercevoir
Que je vivais avec des illusions
De ces illusions cruelles
Qui vous mordent
J’aspire à la nuit
pour m'y engloutir.
Je n’aime pas vivre
Dans un monde subit
S’engloutir à l’infini
Et avoir enfin une raison pour aimer
Je suis déçu par ceux que j’aime
Car ils aiment mais pas comme moi
C'est stupide mais j'aimerais tellement
Partager la même manière d’aimer
En fait non ! Je suis trop las
Mon âme est fatiguée de combattre
J’aimerais baisser les armes
Pour un peu de douceur
Ne pas vivre dans un bordel
Ni s'enferrer dans une secte
Mais avoir de la tendresse
Bordel de merde où je vis,
Une petite vie,
Une solitude de Fou
Une solitude Royale
Comment pouvoir espérer dire je t’aime
Elles me rêvent dans la nuit
Comme un Dieu ou un héros
Mais je ne suis pas un Dieu,ni un héros
Je ne suis que cet étrange étranger
NB je suis un passionné de la chanson
"The stranger" de Léonard Cohen
Bruno Quinchez Paris le 23 avril 2008