Archives du passé 2
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Alternances
- Le 23/01/2020
- Dans Littératures
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ALTERNANCES
Soleils qui se couchent,
dans des embrasements
de lumières intenses
Soleils des petits matins
des brumes,
avec la rosée qui passe
Soleil impérial des tropiques,
sous des lumières très chaudes
Soleil de minuit, qui annonce
tous ces jours interminables
entre les jours et les nuits
Savoir dormir
Lune qui va et qui vient,
Lune croissante,
Lune Décroissante
Pleine Lune
comme une femme enceinte,
ou une lanterne ronde
Quelques jours qui passent,
les étoiles et toutes les planètes
Matin pour Lucifer,
et le soir pour Vesper,
dans nos vies évanescentes
Un temps des astres,
un temps des hommes
et un temps pour le calendrier
Les fêtes de saints qui se suivent,
Mes prévisions, pour la saison des semailles,
Quelques fous qui mettent leurs noms,
sur des dates très amoureuses
Un roi et ses sujets,
l'ordre d'un monde, qui ne change pas
Un jour qui vient,
et le peuple qui rêve
d'un lendemain meilleur
Des grands hommes,
pour beaucoup de petits hommes
qui meurent trop facilement
De doux rêveurs, sous une Lune pâle,
ceux là, ils espèrent
un ciel plus juste
Et quelques révolutions de Lunes,
des absences, pour leurs destins
Je sais alors discerner dans les astres,
ce que des astrologues prétendent
Doucement une Lune bleue
une Lune rouge
et un parsement d'étoiles
Elles écrivent si facilement
sur le papier de notre Histoire,
des histoires très violentes
Je ne sais percevoir
dans ce ciel ordonné,
une vraie bonté pour les hommes
Chaque matin qui vient,
moi très tôt je regarde
ce ciel sans nuage
Je vois un soleil
qui se lève encore,
sans me poser
de mauvaises questions
Et je sais parfois,
une Lune qui me parle,
de temps passés sans elle
Je songe alors
à toutes les Lunes
de mon calendrier,
et j'en souris
Paris le 23 janvier 2020
un poème fait sur Le logiciel ubuntu
à partir d'un texte du passé
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Affaire d'oiseaux
- Le 16/01/2020
- Dans Bons textes que je remonte...
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AFFAIRES D’OISEAUX,
Les oiseaux font Cui-cui !
Les oiseaux cuits ne font plus Cui-cui !
Les oiseaux crus ont beaucoup de chance !
Les zozos aux gros Q.I. sont crus !
Les zozos, aux petits Q.I. sont des crânes de piaf,
Vous connaissez sans doute
Des polytechniciens ou des énarques,
Et vous avez pu vérifier
Que ce sont des gens qui sont cru,Les oiseaux cuits ne sont pas cru,
Croire ou cuire ? That is the question ?
Shakespeare était un drôle d’oiseau,
Shakespeare était anglais,
Shakespeare avait un bon Q.I.
Shakespeare mangeait des oiseaux cuits,Les Français mangent des grenouilles,
Les Français mangent leurs cuisses,
Les grenouilles sont cuites,
Les grenouilles ne font pas Cui-cui !
Les grenouilles font Croâ-croâ !
Les grenouilles de bénitiers croient,
Les grenouilles et les oiseaux,
Ils ont un petit Q.I. Je le crois,Moi, j’aime le poulet cuit,
Moi, je n'aime pas les poulets, crus,
Les poulets crus ce ne sont pas des rigolos,
Souvenez-vous des hirondelles,
Sur leurs vélos dans les rues de Paris,
Car moi, j’aime les belles hirondelles,
A l’automne, les hirondelles se tirent,
Les hirondelles se tirent à tire d’ailes,
Les hirondelles sont si belles,
Les belles hirondelles ont des nids ronds,Les corbeaux font Croâ-croâ !
Les corbeaux ne sont pas beaux,
Les corbeaux croassent sur les labours de l’hiver,
Qui l’eut cru ? !
Les piafs volettent d’arbres en arbres,
Les piafs pépient dans les cours,
Les piafs picorent les miettes de pain,
Les piafs sont de petits oiseaux,Les pies sont des oiseaux aussi,
Les pies piaillent dans leurs nids,
Les pies piquent les petites pièces,
Les pies volettent et elles volent,
Les pies regardent dans nos poches,
Quelles canailles sont ces petites bestioles,
Il y a des brics et des brocs dans leurs nids,
Pourtant on dit que les pies ont aussi un petit Q.I,Édith Piaf chantait dans les cours,
Édith était une titi de Paris,
Édith Piaf n’aimait pas voler, dans les avions,
Édith Piaf était une drôle de donzelle,
Édith piaf était comme une belle oiselle,Et moi, j’aimais Édith, autrefois,
Bruno Quinchez Morsang/sur orge 1993 Paris le 26 mai 1997
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De la conservation des murs
- Le 25/11/2019
- Dans Archives du passé 2
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De la conservation des murs...
Je m'ennuie à vouloir,
Tout re-construire et tout détruire...
Des murs de mon ennui,
Tous ceux de ma triste vieJ'ai vu un mur à Berlin,
J'ai vu un mur en Israël
Séparant pour mieux diviser,
Séparant pour mieux régner...J'aimerais mieux construire
Une maison avec quatre murs,
Et une porte ouverte aux quatre vents
Mais je n'ai que les murs de mon ennuiJe ne rêve pas et Berlin se construit
Avec des milliards d'€uros
Avec des millions d'allemands
Des allemands de l'Est et de l'OuestMais où est passée la maison du peuple?
Elle a été détruite avec le mur
Car elle ne rapportait pas d'argent
Car elle n'était pas rentable...Pour notre époque de rentiers
Il existe toujours ce mur à Berlin
Ce n'est pas du béton
Mais dans toutes les têtesCelle des Westies, celles des prolos
Un mur celui de l'ennui existe encore
Mais que dire de celui de Sharon ?
Peut être qu'Israël à de la NostalgieCelui de tous les Ghettos d'hier..
Celui de Venise, celui de Varsovie
Dans les têtes, il est bien solide
Ce mur de l'incompréhensionCelui de cet ennui qui nous ruine
Un mur plus solide que vous ne croyez
Le Mur solide de la différence
La différence des ClassesLa différence de la religion
La différence d'avec tous ces autres
Ces autres qui vivent au-delà du mur
Le Mur de Berlin, le Mur de SharonLe Mur Soviétique, Le Mur Sioniste
Le Mur du Ghetto, Le Mur de la Honte
J'aime vivre entre Quatre murs
Avec une porte ouverte aux quatre ventsLa Bêtise est plus solide que le Béton
Le Vent n'entame jamais un mur de Bêtise
Le Temps efface, le Temps détruit
Toutes les haines et tous les amoursLes Murs de Bétons redeviennent sables
Un mur de bêtise est encore bien plus solide...
J'entends des murmures aux USA de nos jours
Parait-il que Donald Trump, il veut construire un murBruno Quinchez Pseudo Razemotte
Paris le 30 novembre 2004...
Pour les 2 derniers vers, le 25 novembre 2019 -
Des cris version originale
- Le 12/09/2019
- Dans Archives du passé 2
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Des cris
La hyène qui rigolait toujours et sans cesse
Mais de quoi rigolait-elle donc cette hyène qui ricanait ?
Elle rigolait par qu'elle était une vraie hyène
Les éléphants, ils barrissent, le cheval lui il hennit
Certains animaux rigolent parce que c'est comme ça
Le poète écrit, la vie qui continue et moi je tapote
Je sais des bavards sur le net qui gazouillent
J'ignore pourquoi les crocodiles pleurent, sont ils tristes ?
Paris le 12 octobre 2017 Version originale -
Take a walk in the net-work side
- Le 03/09/2019
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Take a walk in the net-work side
Zombi vidéo, branché
Sur ton univers électromagnétique
Tu planes, dans un désir d’images
Pour tous tes cauchemars perversDes fils, des électrodes
Implantées, dans ton microprocesseur biologique
Et pour mieux analyser, ton trip audimat
Un cerveau électroniqueTu jouis trop intensément, top off
Jusqu’à ton orgasme, un grand flash
Tu crois vivre tous tes délires
Toi l’exhibitionniste à l’âme Free-ClashTa solitaire et ta rude réalité
Tu n’es que le rat dans un laboratoire
Tous tes orgasmes et tous tes rêves
Tes pulsions sont des informations de sa mémoireDans le grand labyrinthe des programmations
Ils te rêvent et de violents combats te poursuivent
Et parfois ces viols devenus communs
De ces choses violentes certesMais dans une vie sans vrai contacts
Et qui reste beaucoup trop ordinaire
Lorsqu'on tapote sans cesse sur son clavier
L'écran nous ouvre à d'autres mondesEt dans cet internet sans limite
Nous faisons de ces choses incroyables
On y rêve souvent d'histoires de fesses
Dans une vie, de trop grande solitudeMais moi je me veux te le dire
La vraie vie t’évite là, tu déconnes, vieux
J’ose encore te le redire et pour te revoir
Essaye de fermer tes grands yeuxBruno Quinchez (Morsang sur/Orge 1992-juin 1995 et Paris le 3 septembre 2019)
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Zeugma Sisyphe ou le mouvement perpétuel,
- Le 02/09/2019
- Dans Archives du passé 2
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Zeugma Sisyphe ou le mouvement perpétuel,
Nous n’irons plus aux doux seins,
Les biberons sont pleins,
Et les sucettes sont prêtes,Nous allons dormir en nos berceaux,
Nos mères sont heureuses.
Et nos pères sont contents.Nous n’irons plus aux beaux jardins,
Les noisettes sont mûres,
Et les fraises sont rouges,Nous allons deviser en nos austères études,
Nos maîtres sont confiants.
Et nos rêves sont présents.Nous n’irons plus aux vieux collèges,
Les fillettes sont jolies,
Et les fleurs sont épanouies,Nous allons effeuiller en nos bouquets,
Nos soeurettes sont polies,
Et nos cœurs sont battants,Nous n’irons plus aux belles études.
Les lauriers sont coupés,
Et les papiers sont donnés,Nous allons en nos services,
Les armes sont servies,
Et nos espoirs sont grands,Nous n’irons plus aux tristes casernes,
Les chômeurs sont indemnisés,
Et nos sous sont comptés.Nous allons en nos ménages.
Les graines sont semées,
Et les travaux sont désirés,Nous n’irons plus à la triste agence.
Nos emplois sont trouvés,
Et notre valeur est prouvée,Nous allons en nos projets,
Les ouvriers sont exploités,
Et nos idéaux sont datées,Nous n’irons plus aux durs labeurs,
Nos temps sont passés.
Et notre ardeur est cassée,Nous allons en notre retraite
Notre domaine est grand,
Et nos enfants sont notre jusant,Nous n’irons plus aux nouveaux berceaux,
Nos vies sont longues,
Et notre génération est exsangue,Nous allons dormir en nos tombeaux,
Les saints sont présents,
Et nos pères sont absents,Moralité.
Nous n’irons plus dans nos brèves classes,
Nos cahiers sont fermés,
Et nos lauriers sont fanés,Nous allons partir en vacances,
Les fleurs sont si jolies.
Et nos lauriers, ils ont fleuris.Bruno Quinchez (Morsang sur/Orge le 30 juin 1995 et Paris le 2 septembre 2019)
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Reconnaissance... version premier septembre 2019
- Le 01/09/2019
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Reconnaissance Premier septembre 2019
Rimez joies ! Ô muse ! Je loue ta reconnaissance !
Efforts bruts déjà permis par cette bienséance
Charmante muse, me pardonnes-tu, mon ardeur ?
Offrandes pour toi mon cœur, mon jaloux et brailleur
Nostalgie des aèdes, avec des lois magnifiques
Nuances des airs, ou de ces mélodies antiques
Affleurants, telles les jolies fleurs du bonheur
Ignorant ton icône vécue et ta douce chaleur
Sûrs espoirs, ce sont tes sourires doux et soyeux
Saluts des songes, de brèves amours, chant joyeux
Amours nues, reflets de tes poèmes profonds
Nuits calmes ! Ô secrets ! Tous les aruspices sans fonds
Calmement voir les petits matins et aussi mes babils féconds
Etablissant ainsi tes lois ! Cela pour tous ! Ô lits amoureux !Bruno Quinchez (Morsang sur/Orge mars 1994 concours l’oiseau Lyre
et Paris le premier septembre 2019) -
Archipel du QI.
- Le 29/08/2019
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Archipel du Q.I.
Je trouve qu’elle a un très bon quotient d’attraction Q.A.
Mon quotient d’affection est élevé,
Pour tout vous dire, elle a aussi un bon Q.B.
En bref son quotient de beauté est très grand,Elle possède aussi beaucoup de charme et de candeur
Elle travaille son Q.C. Quotient de charme
Je brûle dans mon cœur d’un important Q.D.
Gros quotient de désir qui s’amplifie quand je la vois,Elle augmente dans des proportions considérables,
Mon quotient émotionnel mon Q.E.
Elle a un sacré quotient de féminité,
Son Q.F.. Telle que j’aime en elle, ah ! Cette sacrée nana,Son Q.G. M’afflige, pauvre de moi qui l’aime,
Le quotient de galipettes est malheureusement très élevé,
Et cela me provoque un important Q.H.
Quotient d’horripilation, quand je connais tout cela,Elle possède un bon Q.I. Ça je le sais,
Mais celui là, je l’appelle le quotient d’idéalisation.
Le Q.J. Ou le quotient de jouissance,
Qu’elle me donne explique peut être mon Q.K. !Mon Q.K. Ou mon quotient de Kid,
C’est celui d’un mâle. Ou d’un amant parmi d’autres,
Son Q.L. Le quotient de lecture de ses désirs,
Je dois le dire franchement est tellement facile à décrypter,Mon Q.M. Quotient de maladresse assez important, je l’avoue,
Malgré tous mes embarras, je crois que je lui plais pourtant beaucoup,
Mais je sais aussi qu’elle abuse de mon Q.N.
Mon quotient de naïveté. Ça c’est sûr, elle en profite la garce,Mais je ne pourrais jamais les Q.O. Avec elle,
Car ses quotients d’atteintes d’orgasmes sont sublimes.
Et je vous le dis, elle a malgré tout un bon quotient Q.P.
Ce quotient de plaisir qu’elle me donne quand je suis avec elle,C’est un peu Q.Q, Cela je le sais et je vous l’avoue franchement,
Mais j’aime beaucoup ce subtil quotient de quintessence,
Car elle reste mon meilleur Q.R. Qui vit dans mon cœur,
Quotient de rêve, de rébellion, de réalité et de repos,C’est à cause de son Q.S. Quotient de satiété sexuelle,
Ou de socialisation et de sympathie sentimentale,
Coté Q.T. C’est le nirvana car quand je suis en elle,
Mon quotient de transe est au maximum, et c’est extra,Coté Q.U. Je peux dire que le cul que j’adore,
Voilà un quotient universel qui est bien partagé,
Pour cuver toutes ces belles choses avec du bon vin
Je vous parle encore du quotient de vénération vinicole,A moins que vous vomissiez tout dans la cuvette des w-c,
Votre quotient de whisky, Q.W. Pour une cuite sans eau plate,
Pour le Q.X. Je pense que vous connaissez tous, une inconnue,
Avec un bon coefficient de profil aérodynamique,Ces deux Q.Y. Quotient de beaux yeux, mes mirettes dans ses mirettes,
C’est toujours un bon quotient pour une femme, premier contact préliminaire,
Le Q.Z C’est avec ça qu’on les fait craquer, le Q.Z. C’est le plus facile,
Rien n’est plus important que le quotient zygomatique.Faites-la rigoler c’est déjà gagné !
Bruno Quinchez (Morsang sur orge le 10 avril 1996)
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O prêtresses ! O tendresses ! (Version II)
- Le 27/08/2019
- Dans Archives du passé 2
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O prêtresses ! O tendresses ! (Version II)
Je l’aime tout entière, cette cruelle grande dame,
Qui intiment cachée dans ses rêves secrets, se pâme,
Et moi banal luron sentimental, je m’enflamme,
Sortilèges ou charmes, elle incendie mon cœur et mon âmeJe vous aime inaccessibles, orgueilleuses ou pures madones !
Qui nous confiant vos trésors enfouis, vous vous abandonnez,
Et fleuronnant, fleurissantes ou affriolantes matrones,
Et nous montrant le noble manoir et l’écu, vous blasonnezJ’aime les jolies béguines, bienveillantes et prudentes demoiselles,
Qui prient, de toutes leurs âmes et de tout leur cœur, les cieux,
Leurs sévères voilent blancs, cachant les promesses perpétuelles,
Affermissent nos vies et nos inclinations et qui ont ce rire radieuxJ’embrasse et je m’embrase, lèvres pulpeuses de brune,
Qui d’un sourire entrevu, et qui d’un seul regard, allume,
Des brasiers incroyables dans notre cœur, aimable fortune,
Qu’avec des œillades brûlantes et impérieuses, elle écumeJ’aime rêver, rêverie d’exil, ce rêve simple des vierges blondes,
Qui s’éloignent, en laissant aller et tourner, le grand monde,
Pour habiller la vie de dieu, silencieuses comme des Jocondes,
Cachées, ces recluses adoucissent nos voix, dans la retraite profondeJ’aime m’endormir sur les délicieuses, les langoureuses rousses,
Qui dodelinant habilement de la hanche, se trémoussent,
Exhibant des fraîcheurs fleuries sur de pâles frimousses,
Fleurs et grains de son, sur peaux rosées qui sont si doucesJ’aime entrevoir, bien dissimulés sous la bure, les petits seins,
De la chaste, la prude, l’honnête et très sage, la pieuse nonne,
Qui durant la prière d’amour divin, tempère humblement nos desseins,
Qui juge, à coup sûr, nos esprits malicieux, et d’un sourire, elles nous pardonnent,J’aimerai longtemps, flatter complaisamment et caresser, les belles fesses,
D’une exquise bien-aimée, ma câline, voluptueuse et lascive maîtresse,
Qui est très aimable, désirable et craquante, o cette chère diablesse !
Avec des serments de vastes élans, d’affectueuses et de vives caressesJ’aime boire, source claire d’infini, aux grands et paisibles yeux,
Des aimables médiatrices, les épouses austères du souverain bon dieu,
Qui l’ont pris, inlassablement et perpétuellement, cet unique vœu,
Et qui ont laissé se perdre leur passé, présent tranquille et vertueuxJ’aime beaucoup cajoler et honorer, le cul dodu,
D’une déesse, Vénus callipyge… ô belle compagne nue !
Qui m’accorde ses biens, et qui m’abandonne un secret joufflu,
Des petits riens, chairs rosées et fesses insurgées d’ingénueJe me voue aux déesses, pour me rendre à ces grands-messes,
Célébrées pour elles, bonheur de fougueuses richesses,
Caresses et baisers, mon amour, mon ivresse Ma pécheresse,
Pour surprendre, ô lunes débridées ! Dans un lit, leur hardiesseO moitié ! Mater Déméter ! Comble de ruses et de feintes,
Epouses vulnérables ! O vous les mères inlassables ! O les molles empreintes !
O flammes ardentes ! Lumières fugitives, o lunes enceintes !
O flamme chaste d’eau douce et pure ! O les désinvoltes étreintes !Belles armes d’Eve, fantasme universel, je t’évoque,
Belles âmes des cieux, semblable énigme, je t’invoque,
Belles dames, entrez dans nos vies, silences et paniques,
En toi, ô loi ! Toi, blason de femme ! Con doux et magiqueEt toi, demi-nue, espérant vivre en affranchie ô troublante érotique !
Oh dame ! Pour tes deux seins presque ébauchés, je donne ma tendresse,
Et une gêne prude pour tes reins cambrés, belle et coquine impudique !
Bergère prodigieuse ! Femme sans mesure ! O fée ! Hétaïre ou princesse,Bruno Quinchez (Morsang sur orge le 15 janvier 1996 Paris 27 août 2018)
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Piano...
- Le 27/08/2019
- Dans Poésies diverses et variées
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Piano...
Depuis quelque temps, il jouait là, sans un seul mot
Méditant le temps qui passe, il s’assit à son piano
Et calmement il joue tout aux sons d’un grand lamento
Avec ses notes à lui sont toute à lui en fa, en ré, en do
Dans un air sans logique, une musique rêvée
Des rêves musicaux entre deux airs du passé
J’avais en moi-même, mes quelques réminiscences
Je tapotais sans conviction et de petites cadences
C’était là, une musique faite, pour de grands airs inconnus
Entre des riens rêvés qui chavirent et qui s’imposent
J’allais de si et de là, entre deux airs de bienvenue
Pour moi la vie, c’était des musiques virtuoses
Oui le piano, dans ma nuit personnelle, il joue encore
Et ainsi le temps de vivre, il passe sans décors
Ne jamais oublier tous les mots qui sont toujours blancs
Vivre cette musique comme un présent innocentÀ ce jour, j’étais assis et je jouais, pour mon piano
C’est un bidule trop infâme, un son de la marque Casio
De ceux qui jouent vraiment de ces airs très faux
Mais vous ai-je dis aussi qu’il joue sans défautNon ! Moi ! J'ignore le solfège, je suis un ignorant
Non pas un mécréant ! Ni un grand méchant !
J’aime jouer des notes, qui se suivent et qui fluctuent
Le barbare en moi, il ignore toutes les notes, qui sont perçuesIl jouait du piano debout ! Est-ce un détail pour vous
Je ne sais pas ce qui est raisonnable, ou ce qui est trop flou
Il y a des choses que j’aime, et quelques histoires de mon vécu
J’ignore que dire, entre des histoires de cœur, et des histoires de culLe piano, c’est un instrument parfait, qui est toujours bien accordé
Entre le sol le fa et le si la gamme elle est toute là ! Des sons bien ordonnés
Le Bruno, il ne sait que dire ! Parfois il aime, parfois il n’est pas pertinent
J’ignore ce qui aurait dû être, dans ma vie, et de tous ces vécus, tous ces momentsUne petite dame musicienne, qui aimait en moi, le poète un peu zazou
Mais je sais aussi une peur, car pour elle, j’étais hélas cet homme beaucoup trop fou
Danièle est morte, mais j’aime toutes chansons vivantes qu’elle nous laisse
L’amour ? C'est cette chose fragile ! Parfois que dire, sans des histoires de fesse ?Bruno Quinchez Paris le 27 août 2019