Archives... Troisième des vieux textes
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C'est la fin de l'été... Un de mes poèmes sur Internet
- Le 20/09/2020
- Dans Archives... Troisième des vieux textes
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Cette montagne c'est l'Arcluses avec une altitude de 2150m...
Une montagne au dessus de saint Pierre d'Albigny en savoie....
Vu comme cela c'est 1800m de dénivelée un rêve pour les amateurs de delta plane
Je vous mets ma version originale du 19 septembre 2005
J'irais à la fin de l'été NB Mi rimes, mi prosodie
J'irais me coucher dans un lit d'herbes
Voir à la belle étoile, laisser les vaches brouter
Les moutons seront encore mes soucis quotidiens
Puis à la fin de l'été, je descendrais et je transhumerais
J'irais par monts et par vaux
A la recherche de la toison d'or
Comme un argonaute sage et confiant !
Au milieu des ruisseaux et des fleurs
Puis j'irais à la ville me saouler de paroles
Voir les filles qui me manquaient la haut
Et je leur sortirais ma flûte et mon chapeau
Je serais un prince avec un sourire de Berger
Puis j'irais encore avec elles parler de chez moi
Elles me trouveront innocent ou je ne sais plus
Elles parleront de leurs pères qui travaillent en usine
Mais moi, pour elle je serais alors, je le sais un prince
Clochique dans les prés
fleurissent, fleurisent
Clochique dans les prés
C'est la fin de l'été
Clochique des prés
C'est bien la fin de l'été
Dans la Colchidie
Bruno Quinchez le 19 septembre 2005 -
Slam ... Tentative n°1... La montagne
- Le 09/04/2020
- Dans Chroniques des temps qui passent
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Slam... Tentative n°1... La montagne
La montagne a accouché
D'une souris verte
qui à bouffé notre fromage
y'a plus de fromage pour moiy'a plus de fromage pour toi
Et y'a plus de pizzas au fromage
Pizzaoilo tu n'as plus de pognons
la montagne a accouchéD'une souris bleue
Qui a mangé tout notre blé
y'a plus de blé pour faire du pain
Y'a plus de blé pour faire des pizzasPizzaiolo tu pointes au chomâge
La Montagne a accouché
D'une souris grise
Qui nous a bouffé notre pognonY'a plus de pognon dans mes poches
Y'a plus de pognon chez mon copain
On va tous dealer des trucs très cher
Qui font voir des éléphant rosesLa montagne a accouché
D'un éléphant rose
Qui nous a promis plein de trucs
Des truc bizarres avec des loisDes lois qui seront jamais appliquées
Faut pas nous prendre pour des gogos
La politique a accouché de rien
l'absence comme un vécuLa montagne a accouché
D'un truc Bizarre et gris
Qui nous fait rêver de matins bleus
J'aime bien ce truc bizarrePour une fois que la montagne est sympa
Dis montagne tu remballes
Les souris, l'éléphant et toutes tes connerie
J'en ai parlé à ma femmeLa montagne n'a plus accouché
Ma femme était comme un éléphant
Et elle a accouché d'un bébé rose
La montagne avait bien travailléMerci madame la montagne
Ma femme a accouchée d'un bébé rose
Que j'aime ce jardin dans la montagne
Un tout petit jardin très intimeBruno Quinchez Paris le 24 octobre 2006 et le 9 avril 2020
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Des cris... Version 12-09-2019
- Le 12/09/2019
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Des cris, version 12-09-2019
Parfois je sais un poète qui écrit, peut-être moi, celui là qui dit son poème et c'est bien celui-là qui est ce bavard qui jabote ses mots pour qu’ils paraissent beaucoup plus doux, vous savez, ce ne sont jamais que des blablas incessants qui se répètent encore et toujours, mais là chez moi ce soir, j’entends un chien qui hurle dans la nuit trop profonde...
Un enfant qui pleure parfois dans les matins. Non ! Je ne sais pourquoi il braille, sa vie, elle n’est pas la mienne, peut être des besoins assez pressant dans l’immédiats, j’aime entendre ces petits riens, qui font une vraie vie de famille, je suis un solitaire et parfois je trouve le silence cruel
Je sais cette hyène qui rigolait dans sa jungle, toujours et sans cesse, avec es ricanements qui sont parfois très durs mais qui sont toujours répétés, souvent je me disais : mais de quoi rigolait-elle donc, cette bestiole, mais non ! Je ne saurais jamais pourquoi hurlait-elle dans ces soirs ? Je ne sais pourquoi cette hyène qui ricanait sans cesse ? Et qui rigolait peut être, parce qu'elle était une vraie hyène, et dans sa jungle où elle vit, elle se savait aussi très observée
Les éléphants, ils barrissent, avec leurs trompes qu’ils lèvent toute droites en vous narguant, le cheval lui il hennit et il caracole dans les champs très verts, un âne, il braie et il avance aussi sur le chemin qui mène aux champs mais lui il est très lourdement chargés,
Je sais des petits animaux que j’ignore comme si les marmottes, elles causent toutes cachées dans leurs terriers, que nous dit donc ce lapin de garenne qui court et qui nous fuit ? Il cherche peut être à nous éviter avec nos fusils
Quelques oiseaux qui chantent, dans les arbres, tous pleins de fruits mûrs, une grive qui se saoule avec des raisins qui sont trop mûrs sur la vigne, un viticulteur qui prépare, toutes les grappes de ses raisins, pour une grande cuvée, et quelques ivrognes qui proclament en chantant, toutes les vérités de Bacchus
Dans ce soir, des animaux, ils rigolent parce que c'est comme ça, le poète qui écrit, sur la vie qui continue et moi je tapote ici, je sais des bavards sur le net qui gazouillent et ils sont nombreux, quelques évidences dites, celles-ci qui paraissent comme des choses trop communes, J’ignore pourquoi les crocodiles, paraît-il qu’ils pleurent ! Sont-ils tristes ?
Ma connexion, elle me montre, tous ces dingues, qui sont prêts, à dire importe quoi. Les gens de la planète de Véga plus, ils en savent plus sur nous, nous tous ces connectés, sur notre terre il ya des mots qui ne sont pas toujours compris hélas, j’ignore s’il y a un bon cri, pour vous dire seulement, un grand bonjour à vous tous
Paris le 12 octobre 2017 le 12 septembre 2019
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simple déclaration
- Le 11/09/2019
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Simple déclaration
Ce n’est pas, quelques choses d’importance
Ou une longue accroche de publicité
Ni même un brillant discourt politique
Mais peut-être ma forte déclaration d’amour de la vieJ’aimerais, tant vous dire vous dire cet essentiel
Tout ce qui échappe à l’ordinaire
Oui, je le crois, j’ai quelques choses à vous faire savoir
Le beau printemps fleuri est bientôt làEt j’aime ces belles journées du printemps
La femme d’à côté, est une commère
Et je suis encore, trop seul, ces soirs
Seul dans cette nuit, dans mon trop petit lit seul toujoursEt j’aime les blondes, les brunes ou les rousses
Et je crève de ma solitude, dans Paris capitale
Paris capitale de soixante-neuf millions, de français et de françaises
C’est vous dire, j’aime vivre la vie est la joie d’un amour,Pour moi mais je vous le dis bien, rien de très grave
Surtout ne pas me taire, bavard sans cesse
Dans cette ville où la parole, est un pouvoir, à conquérir
Dans cette ville ou la foule souffre de sa solitudeCe n’est que ce petit moment de cafard
Du blues urbain ou un spleen, de cœur de poète
Si je me tais, vous avoir dit cela
Et vous avoir parlé, sera plus facileEt vous le dire, me rendra moins triste
Mais je crois, que, je vous gêne, allez, je me tais
Oui je suis bien ce bavard qui se dit poète
Parfois je babille mes poèmes, comme un vrai gaminBruno Quinchez (Morsang sur/Orge le 8 mars 1992
Paris le 11 septembre 2019) -
La beauté version 3ième du 28 juillet 2019
- Le 28/07/2019
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La beauté (une autre version 3)
La rose était bien là, cueillie ce matin, et certes celle-ci, elle restait toujours belle. On dit de cette fleur, très incroyable et si fragile, qu’elle est toute immortelle, même si elle vit un instant court. J’ignore parfois, parmi toutes, s’il y a aussi d’autres fleurs, que j’aime dans ma vie, je ne saurais que dire. Elle a ainsi toute sa beauté qui est tellement classe, cette fleur si simple, elle me fait toujours envie.
Il est de ces femmes qui sont toutes très belles, et celles-là qui m’ignorent, je n'existe pas toujours. Peut être savent-elles, parfois dire cette chose inédite, parmi ceux qu’elles honorent, dans une vie de femme libre, une vie avec des passages, qui sont parfois trop brefs, et le rien du tout qui est si rare, ce truc du coup de foudre
Savoir aussi choisir, un choix entre aimer l’une, celle qui très belle, et ainsi taire son cœur. La choisir et l'aimer, ne pas décider pour elle, vivre comme un solitaire, et par elle s'absoudre.les cieux, avec les nuages, ils me disent de ces beautés, qui sont toutes éternelles, muses ou anges parmi les étoiles. Je sais, une seule beauté que j’aime et qui m'inspire, celle-là que j’adore encore, et parfois, je la vois dans ses voiles.
Avec ce miracle des mots, il y a parmi toutes celles-là, des pures madones inaccessibles, ou de grandes hétaïres incomprises. Il ne faut jamais oublier dans sa vie, que de savoir choisir entre un rien, et un plaisir beaucoup trop nécessaire, la beauté nue, elle ne sait pas vraiment. Peut-être pas, mais si on la regarde, avec de très grands désirs d'elle même, et je sais quelques uns de ces fous, qui sont prêts à tout pour elle.
Tout ça pour pouvoir jouir et avoir, de purs plaisirs qui sont très sexuels, il est à savoir aussi qu’il suffit pour vivre, d’un petit presque rien comme un sourire. Cet amour, il est bien là et très simple pour l’habiller de grandes lumières, il y a cette chose lumineuse, qui nous donne le désir et cette envie de l'autreIl y a bien l’art de vivre, et aussi la bonne manière, a savoir toute la tendresse et la confiance donnée.
Vous savez autrefois, quand j’étais enfant, je voyais des femmes qui me souriaient comme des reines, non ! Je n’étais pas un ange, mais je regardais celles-ci de grandes beautés sereines. Qu’est ce que la beauté ? Une jolie question de philosophes, ceux qui sont plus ou moins rebelles et qui connaissent de multiples vérités, il y a plusieurs sortes de roses, mais pour la rose unique, c’est elle qui reste toujours belle.
Cette unique qui les incarne toutes.Je sais de ces femmes, qui sont biens faites, et qui m’attirent par leur vision, elles ont toutes de bons appâts. Pour moi la vraie approche, qui soit vraiment charnelle, ce sont les choix des petits riens, et parfois juste un sourire et un regard et alors ce sont de ces choses qui sont tellement sensuelles, il y a ainsi dans chaque femme.
Cette femme unique que l’on aime, mais on ne vit qu’avec une seule, j’ignore parfois, dans ma solitude, savoir choisir entre ce qui est beau et la réalité de ce qui est laid, je sais cette tête de cochon, sans doute une sale gueule, vous savez!Moi ! Je reste solitaire, mais ce qu'il y a dans mon cœur, et parfois j’évoque en moi, la beauté qui va avec, c'est alors pour moi cette grande présence.
J’aime parfois caresser un chat qui vient vers moi tout doucement, puis-je parler de sa beauté féline un simple chat parfois, il nous aime. J'aimais une chatte qui avait, du vrai plaisir sur mes genoux, non je ne suis pas un chat mais je savais tout sa tendresse il y a dans des lieux lointains, quelques dauphins et ils me parlent, d’une beauté parfois très câline.les dauphins aiment l'humain.
Je ne sais pas choisir entre elles, celles qui sont parait-il très belles, et qui est aussi très médiatique je parle de la grande la diva, je vais souvent sur les médias du net, et là je pense à madame Laetitia Casta, parfois je pense aussi à toutes ses innombrables choses possibles. Qu’elle suscite toujours par ses images la beauté est-ce cette chose bizarre, cette chose qu’on met à ces mots, nos amours est-ce bien la beauté ?
Oui c’est cette chose bizarre entre l’art grec ou romain et toutes ses statues de déesses avec des corps très idéals, et je sais ces jolies dames qui postent sur internet et parfois elles osent le pire Se montrer toutes nues, complètement dévêtues et sans rien sur la photo, elles font un tapage d'enfer je pense souvent en moi même a l’idée de la pure vierge, celle qui se ballade tout là-haut dans le ciel.
Et à toutes ces roses qui passent et qui fanent, dans un temps donné qui hélas, il reste trop court j’ignore pourquoi je me sais ce mot de la beauté, oui cela reste un truc pour des artistes un peu fous, Il est des petits riens qui me disent des choses, entre ce que moi j’aime et vous je me dis qu'est-ce que vous aimez ?
Parmi toutes ces choses oui il ya quelques riens qui me suffisent pour vivre et pour pouvoir aimer la vie. Je vois toutes celle là des jolies femmes aimables, avec de beaux appâts un jour on vous parlera sans doute de ce qui est beau, et pourquoi c'est différent et je sais tous ceux-là qui restent trop raisonnables dans une vie pas toujours facile.
L'histoire des amours sont parfois simples ou parfois de ces choses bizarroïdes, le désir c'est un feu qui peut nous brûler, le sexe c'est un partage avec un partenaire choisi, l'amour c'est un choix, parmi tous nos choix, le couple reste une fidélité pour une vie ensemble
Paris le 17 mars 2019 et troisième version 28 juillet 2019
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Essai d'écriture automatique
- Le 26/07/2019
- Dans Poésies diverses et variées
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Essai d'écriture automatique
Ne sois pas trop intelligent !
C'est ton cœur,
C'est tes tripes
Qui doivent parlerFoutaises vers pervers
Je veux jouir
Dans cette courte vie
Celle-ci où J'écrisJe vis et j'aime
Oui ! Je me bats
Je suce jusqu'à l'extrême
Mais, je n'en sais pas plusLe petit rien de la vie
Je fantasme sur des fantômes
Je vide la substantifique moelle
Le tout petit rienLe petit vers de rien du tour
Celui qui fouille de ça et de l)
Et qui grouille de partout
J'automate mes mots ditsEt après je les lèche
J'encense la vis
Et ainsi je crée
Par des blablasDieu que cela est bon !
Et cateara ex cathedra
Un ciel bleu quelques nuages
Des anges qui passentLa prima donna
Qui jouit intensément
Entre des vers livres
Oui des vers libresTout ! Pour le coquin Paris
Celui là qui rit de mes émois ?
Et moi je suis l’organe
De cet ordinateur neuronalSur l'oreiller du mâle
C'est Satan Trigmégiste
Et patati et patata!
Pas Tati! Pas Tchernia !Pas d'exclus!
Je me rappelle!
Rappelle-toi Barrabas
Tu analyses sans finSa géométrie curviligne
J'aime les beaux seins
Qui sont tous pleins de lait
J'aime cette courbe des hanchesD'une belle femme que j'aime
A faire apprendre ce nombre tant utile aux sages
Qui de tes remords peut priser le tabac ?
Coups de tabac coups de pub !Putains de souvenirs
J'ai longtemps vécu
Et longuement rêvassé
Sur ces grandes ondesSous mes yeux endormis
Et demi-clos
Dans le temps qui passe
Parmi tous ceux-làLe soir aux fonds des bois
Le summum de l'orgas-miasmes
Des tendres fillettes phanérogames
Les mâles assisLes latences de l'incertain
La flatulence du purin dénaturé,
L'obscénité de ce mot anodin
Et avoir le courage de désobéirL'ordre de cessez
Ce rendez-vous avec la mort
Et le temps qui jamais ne s'arrête
Toujours dans le même sensEt ce nuage qui s'enfuit au loin
L'horreur chaotique, d'un vécu
La terreur galvanique autrefois
Cinq milliards d'hommesAujourd'hui sept milliards
Et quelques cinq cent millions
Notre temps qui change
Le climat est inquiétantEt autant de femmes sur terre
Et autant qui reste à venir!
Dis donc ! Esprit... Es-tu las ?
Et de quoi rêves-tu ?L'eldorado provisoire
Pour tous les conquérants
De tous les inutiles
D'un monde à quérirO vers de Rimbaud !
Over the rainbow !
Aux verres deux reins beaux !
Ovaire deux reins beaux !Paris 1989 Morsang sur/Orge 1995 Paris 26 juillet 2019
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Dans le square
- Le 19/01/2019
- Dans Archives... Troisième des vieux textes
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Dans le square
Assis sur un banc tout vert du square Gambetta,
Je regardais les enfants qui jouent et qui rêvent,
Eux ! Je les voyais, Ils étaient incroyablement sérieux,
Dans leurs monde personnel qui reste très intime,Entre une balançoire à ressorts verte et rouge,
Et le bac à sable qui est un petit lieu bien protégé,
Les fillettes avec le seau, elles nous font de délicieux gâteaux,
Les garçons y font des tunnels ou construisent des châteaux,Le sable est ratissé de temps en temps, pour l'épurer de ses déchets,
Je ne suis pas sûr que les microbes, ils y soient vraiment à l'aise,
c'est un espace protégé, des pigeons dégueulasses et des chiens,
Et aussi des satyres, ce lieu il n'est réservé qu'aux petit enfants,Je voyais aussi des mères, avec les poussettes rangées en désordre,
Qui sont très attentives, où plutôt ce sont des nounous avec les bambins,
Des grand-mères aux cheveux gris ou bien des antillaises,
Un monde de bambins, de poussettes, de goûters et de jouets,Entre la pelle, le râteau et le seau, des objets tous en plastiques,
Ils manipulent un sable, que je sais douteux, cela sans problème,
Tandis que les nounous qui surveillent, elles causent entre elles,
Mais ça parlait de quoi ? Je l'ignore ! Sans doute des enfants,J'étais là tranquille sur mon banc et moi je les regardais jouer,
Je me disais : Que seront-ils dans vingt ans, trente ans ?
je l'ignore et je sais aussi que je ne serais plus là pour les voir,
Il y aura peut-être les cadres de demain, des énarques, des patrons,Ou bien quelques artistes indisciplinés, des intermittents et des chômeurs,
Mais cela je ne le sais pas vraiment, car demain, il est encore à voir,
Non ! Je ne suis pas devin, ils vivront leurs vies, et moi, oui je serai ailleurs,
L'avenir s'écrit, avec tous les présents qui adviennent, les futurs qui arrivent,Alors Laissons jouer ces gamins dans ce square, ceci c'est leur part d'enfance
Avant qu'ils ne deviennent des adultes, qui sont trop chiants et très exigeants
Et qu'ils oublient ce temps de l'enfance, celle-là qu'ils vivent maintenant
Je reste encore le gamin qui rêve, je les regarde et j'aime, ces gamins qui jouentPeut- être! Un gamin parmi eux sera-t-il, le président de la république ?
Et je ne sais pas si beaucoup, ils seront toujours à la recherche du passé lointain
Il y a dans nos origines vécues, plein de chemins à préférer, à parcourir
Et des carrefours de temps en temps, où il faut toujours choisir pour sa propre vieBruno Quinchez Paris le 7 juin 2016 Je mets ce texte que je remonte avec un peu de nostalgie
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Ce poème que le poète a choisi
- Le 04/12/2018
- Dans Archives... Troisième des vieux textes
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Ce poème que le poète a choisi
Croyez-vous qu'un poème puisse dire plus que le poète?
Cela je n'en sais rien car il y a déjà plus de lecteurs
Que de poèmes écrits et lus ici et là, je me dis peut être
Entre ne rien dire et laisser faire, avec tout son bonheur
Je ne sais quoi dire, car là il n'y a moins que rien de rien
Mais je vous le dis et cela aussi pour votre seul bien
Alors, ils arrivent les interprètes et tous les traducteurs
Qui mettent bien plus d'eux que les intentions de l'auteur !
Je sais bien aussi quand un aphorisme très court
Il parle bien plus long qu'un très long discourt
J'ai lu beaucoup d’aphorismes, et moi j'en ai tripatouillé
Cela reste du baratin, même ceux qui sont très fouillés
Car dans un aphorisme il n'y a pas vraiment de vérité donnée
Mais des rapprochements sur des thèmes toujours choisis
Je ne saurais jamais s'ils sont vrais, faux ou indéterminés
Il y a dans la littérature d'incroyables variations à l'infiniVous savez parfois mes vieux textes ils me font rigoler
Comme s'ils avaient ainsi une grande opportunité
Voilà donc un vieux texte d'aout 2014
Sauf ce dernier quatrain qui est en rajout
Victorugueux 8 août 2014
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Un soir dans un jardin d'Espagne
- Le 02/11/2018
- Dans Archives... Troisième des vieux textes
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Un soir dans un jardin d’Espagne
Dans un chaud soir de l’été
Une andalouse danse et tourne
Sur un air de l’éternité exaucée
La danseuse, elle est une gitaneIl y a là, un enfant qui mange une figue
Qu’il a cueillie sur les figuiers mûrs
Il regarde la danseuse, un homme chante
Alors de ces airs interminables et envoutantsOù il est question d’amour et de morts
Entre deux hommes bien différents
Et tous deux amoureux de la même
Et la danseuse, elle danse et danse encoreIl est tard dans la nuit d’Espagne
Et les amours de la belle, ils continuent
Avec son grand amour et sa vie triste
La nuit passe et le gamin qui s’endortLa gitane parle encore de cet amour
Et l’homme raconte son grand désespoir
Il est minuit le clocher qui sonne douze coups
Et la danseuse, elle s’arrête enfin et c’est finiLes spectateurs qui se lèvent et ils regardent
La scène vide, ils attendent la danseuse
Et la danseuse par coquetteries elle s’avance
Et elle leur parle de la musique de l’auteurElle évoque Albéniz , De Falla, Rodrigo
Et tous les jardins de l’Espagne de cet été
Et moi qui suis bien seul dans ce Paris lointain
J’aime à rêver d’une gitane en AndalousieLa puissance des mots, c’est de la poésie
La beauté de la danse, c’est une évocation
Le pouvoir de la musique, il est un voyage
Ma gitane, elle est dans ce jardin d’EspagneParis le 6 juillet 2013
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Un truc que j'avais fait en 2002 sur les divers matériaux et leurs contacts
- Le 25/10/2018
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Contacts avec des matériaux, toucher, odeurs, couleurs, textures…
Peau et cuir
Peaux parfumées… Peaux pleines des odeurs du désir…Peaux de femmes… Désirables petits seins roses…Peaux d’hommes… Toucher râpeux… Barbules avant rasage…Peaux de bébé… Douces et soyeuses…A lécher… De la crème Chantilly…Peaux de vieux… Fines… Fragiles comme du parchemin…Cuir sado-maso… Fouet de super maîtresse…Cuir d’intérieur bourgeois… Canapés devant Télé…Cuir et Fourrure... Peaux des Bêtes... Modes... Écologie... Cuir de moto… Cuir des berlines…Cuir confortable…
Bois...
Chênes durs… Nervures de planche à bâtir…Sapin odoriférant… Sentir le sapin… Être mortel…Acajou… Teck… Bois du Brésil… Laque sur meubles... Odeur de résine… Odeurs balsamiques des pins…Bois de Santal... Bois de Rose... Odeur de bois brûlés...Bois de cèdres... Cèdres du Liban... Séquoia d’Amérique... Odeurs des fleurs de magnolias… Souvenirs d’enfance…Odeurs de cyprès… Bois d’œuvres… Bois de Justice...Bois de Marine... Forêts de Richelieu, Chênes centenaires...Bois contre-plaqués…Meubles de quatre sous… Récupération pour pas chers… Pas solides
Métal…
Aciers brillants ou mats… Traces de rouilles… Rails de trains....Aluminium matis… Oxydation grise d’alumine…Vieilles casseroles en aluminium qui se tordait...Bronzes… Paliers d’appareils électriques… Statues des femmes de Maillol… Tuileries.. .Inox... Matériaux modernes... Difficile à travailler... Cuisine... Cocotte... Casseroles... Modernité Oxyde de fer… Rouille… Oxydes de cobalt… Bleu intense... Peintures… Van Gogh… Les impressionnistes… Les fauves... La grande Guerre… Acier des armes… Acier… Krupp… De Wendel… Guerres du passé… Barons de l’acier
Verre...
Immeubles New-York… Manhattan… Twins-Towers... Transparence et fragilité… Fibre de Verre… Diamant... Dureté... Raideur... Souplesse… Raide comme une tige de verre… Verre cassé et coupant… Éclats de Verre... Matériau dur à travailler… Miroirs… Versailles… Galé…Cocktails… Verre à champagne… Veuve Clicquot… Transparence du verre… Optique… Arc-en-ciel… Photographies…Travail avec la lumière… Vitraux… Chartres… Mystiques... Glast-Nost… Michael Gorbatchev… Russie… Tchernobyl... Pax Aeterna… Pax Romana… Pax America
Céramique…
Glaise humide qui colle aux doigts… Boudins…Colombins… Freud… Contacts de la matière...Formes féminines… Plaisir divin… Plastique de la matière.... Le Golem… La première femme... Bible… Jarre… Vase… Utérus et pots à eaux... Émotions… Surprises alchimiques… Hasard et Destin… Formes jamais pareilles… Toujours différentes... Formes fabriquées et palpées...Tours du Potier… Tour de Fraiseur… Contacts Charnels... Matière et Formes… Création… Ève… Cote d’Adam… Formules chimiques… Céramique… Céladon… Porcelaine…Artiste… Artisan… Mon frère Gérard Potier... Production… Plaisir…
Bruno Quinchez Paris le 4 décembre 2002
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Apels du Large
- Le 17/10/2018
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Appels du large
Je me veux appareiller en ce nouveau jour,
Et rêver infiniment, la mer immense, mon amour,
Puis longuement, repartir, vers ces nuages,
Tout au bout de ces horizons, lointains rivages,Je me veux t’aimer, et le monde tourne très lentement,
Je veux me lever vers ces ailleurs, vers ces vents.
Me réveiller, heureux au milieu des cataclysmes,
Et me rafraîchir, par tes pleurs, tes exorcismes,J’aimerais tant savoir, et je suis le bateau qui va sur l’eau,
Je le voudrais voyager au loin, je ne peux te revoir à nouveau,
Le septième ange sonne, c’est la fin, le décret divin,
Puis-je encore naviguer dans tes mers ? O Dieu marin !Je voudrais appareiller pour cette longue éternité.
Mon cœur et mes voiles qui se gonflent du grand vent,
Ce grand vent d’orgueil, fou et fier, mais innocenté,
Pour mieux t’aller vers toi, o ciel testament !Vers ces flots inconnus qui me seront peut-être amicaux,
Un au de-là, de tous mes regrets, ces secrets virginaux,
Dans des terres cachées, pleines de toutes ses vertus,
Parmi les nymphes affolées, par leurs âmes invaincues,Chercher et enfin trouver, là bas le dernier saint,
Comprendre ses mystères, ne pas les dévoiler en vain,
Apprendre dans mon cœur, et retenir son dernier secret,
Je veux partir loin vers cette sagesse et rester discret,Je veux appareiller vers tous ces rêves, dès demain,
Souffle vent dans mes voiles, toujours, plus lointain,
Pour conquérir, plus loin, plus lointain, que tous les horizons,
Pour monter, plus haut encore, vers le plus grand des monts,Conquérir la vision de l’infini, et voir la crête neigeuse,
Pour mieux voir, tous les hommes, et la vérité soucieuse,
Partir sans l’espoir d’un retour, sans en être inquiet,
Le savoir, et raconter mes voyages à des enfants benêts,Soufflez, ô vents ! Tous les jours, tous ces jours.
Montrez-moi, les terres inconnues, les beaux amours.
Pour un soir, trouver, la terre mythique d’Avalon,
Le vert paradis de l’éden ou les terres du nouvel horizon,Car c’est alors, que je pourrais appareiller vers la grande ronde,
Car je veux me perdre et vivre dans une terre si lointaine,
Atteindre l’île ensoleillée aux fruits d’or, où tout abonde,
Rivages de l’amour, soleils incandescents, vie sereine,Bruno Quinchez
(Paris 27 juillet 1987- Nouvelle mouture
Morsang sur/Orge juin 1995 -
Texte de 1977 Au légionaire, texte tiré d'Au lecteur de Charles Baudelaire
- Le 07/10/2018
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Ce texte est le croisement de la technologie moderne,
Telle que pourrait l’utiliser un oulipien et un texte
Très connu de Charles Baudelaire (Au lecteur)Au légionnaire,
La soubrette, l’érudition, la pécore, le lest,
Offensent nos essais et trébuchent nos correspondances,
Et nous allégeons nos aisés remous,
Comme les ménestrels numérotent leurs véroles,Nos pécores sont théâtrales, nos répertoires sont laïcs,
Nous fanons gravement nos avions,
Et nous nous répandons généreusement, dans des chemises bourrées,
Crucifiant par de violentes pléthores, légitimer nos taffetas,Sur l’orgasme du malaise, c’est Satie trimestriel,
Qui berne lucidement notre esquisse encombrante,
Et le rigide métallurgiste de notre voltige,
Est tout véhiculé par ce scatologique chiot,C’est le diagnostic qui terrasse les filets, qui nous reposent,
Aux obligations les plus résignées, nous trustons des appétences,
Chaque jour, vers l’enfouissement, nous désenflons d’une passe,
Sans hors-jeu, à travers des ténors qui pullulent,Ainsi qu’un débris payable, qui balance et manœuvre,
Le sexe masturbé, d’une apaisante cause,
Nous votons au passé, une platitude classique,
Que nous prétextons fortuitement, comme une vierge osseuse,Sidéral, foutu, comme un milliard d’hémicycles,
Dans nos cervelles, rigole un phallus de dentiste,
Et quand nous ressassons, la morue dans nos préceptes,
Désunit, flirt invulnérable, avec de souterraines plages,Si la vipère, le poivre, le poing, l’inceste,
N’ont pas encore broyé, de leurs paisibles destriers,
La cannelure bariolée, de nos placides déterministes,
C’est que notre amidon. Hélas n’est pas assez hasardeux,Mais parmi les chiottes, les papes, les lieder,
Les sirènes, les scrupules, les vélomoteurs, les serveurs,
Les monte-charges, gobant, idéalisant, gueulant, rampant,
Dans le ménisque ingénieux de nos vicissitudes,Il en est un, plus langoureux, plus mécréant, plus immuable,
Quoi qu’il ne prêche, ni grande gifle, ni grande critique,
Il farcirait volontiers, la tête de déchets,
Et dans une balafre, aveuglerait le monde,C’est l’enseignement, l’œuvre chargée, d’un plomb ionisé,
Il revêt d’échecs, en fusillant sa huche,
Tu le consacres légionnaire ! Ce monte-charge déliquescent,
Hystérique légionnaire ! Mon sépale, ma fleur.
(Bruno Quinchez ; Charles Baudelaire)
Bruno Quinchez (Sceaux 1977 Paris 1988
Morsang sur/Orge, le 24 novembre 1991 et juin 1995)Paris le 7 octobre 2018
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Alcibiade héros grec
- Le 17/08/2018
- Dans Acrostiche
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Alcibiade... Héros grec
Alcibiade alcade antique de l’agora d’Athènes
Balançait et bissait des bribes bredouillantes
Cyniques certains Cyrus compatriotes de Chypre
Dionysiaques désirs des démons dithyrambiques
Éros enfant expert et d’énigmatiques euphories
Filait les fils fiers, fredonnant de forts fantasmes
Gaïa grande Gynandrie et gynécées de Grèce gentille
Hyménée historique Hercule et les Hellènes d’Homère
Ironie idyllique d’îles isolées, d’idiots inventifs
Jovial Jupiter, joie, jubilation, jeune et jolie Junon
Kermatique karma cryptique karma kristique kherios
Langoureuses et lascive Léto, la lumière de la Lune
Mystères de Mars, des musiques militaires massives
Néo-Philosophe d’une néo naissance naturelle et nue
Olympiades organiques, orgasmes, Ouranos, Ophélie
Pythagore petit philosophe physicien mais piètre poète
Quantum et question qui que quoi, que quémander ?
Rythmes rubiconds et rancœurs racines des romains
Système soumis à des silences sentencieux et secrets
Tyrannie de terreur Terre qui tremble, têtes très têtues
Universelle urbanité un unique usage de l’usure
Victoires vaines, de vaines victimes, de vains vainqueurs
Why ? What i want ? I want a word in Woolow ou wallon
Xénos Xylophile, aux xylophones de Xérès et de Xylène
Y Grec, Ian Iannakis aux Hymnes Dithyrambiques
Zénon zélé zélote d'Élée, des zygomatiques de zizyphusParis le 20 novembre 2012
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Un homme insatisfait
- Le 11/05/2018
- Dans Archives... Troisième des vieux textes
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Un homme insatisfait
un homme s'étant retiré du monde se mit à réfléchir sur le temps qui passe, au début il n'y faisait pas vraiment attention et il écoutait les oiseaux, le bruit du vent dans les feuilles des arbres, puis il entra dans une pièce isolée, il ferma tous ses volets et se boucha les oreilles, au début c'était un calme silence, puis il se mit à entendre sa respiration et les battements de son cœur.Il lui vient alors cette idée absurde de compter ses respirations et ses battements de cœur, il vit alors qu'il pouvait arrêter de respirer à peu près sur 80 battements de son cœur mais quelle était donc sa référence temporelle.
il se remémora les grandes choses de sa vie, tous ses amours toutes ses joies, ses appétits, ses souffrances. Alors il se dit qu’il n'avait jamais essayé de savoir combien de temps tout cela avait duré.
Il se mit à compter le nombre de femmes qu'il avait aimées. Il compte intérieurement, deux, trois, quatre. Mais peut-être bien une vingtaine de noms virent à sa mémoire… puis vint alors la question du jouir
Quelle était celle qui lui donné le plus de plaisir ? Il réfléchit sur le sens du mot plaisir mais cela dévia sur les talents de cuisinière de toutes ses femmes ainsi il compara le ragoût de mouton de jeannette contre les escalopes à la sauce blanche d'Anne mais il ne savait pas trop donner un point de comparaisons ni comment leur donner des notes sur son plaisir en cuisine…
Il convient d'une chose sur son plaisir qu'elle était celle avec laquelle il avait eu le plus grand orgasme et de la joie dans le contact mais là encore en dehors du sexe revenaient tous les autres plaisirs partagés… il se souvenait de cette petite brune italienne qui l'avait allumé très fortement mais dont la cuisine trop simple lui déplaisait fortement…
Ainsi il donnait une très bonne note à cette forte femme des Ardennes qui étaient aussi un peu poète, un peu écolo et dont il avait partagé la couche plutôt par sympathie que par envie… Agnès était sans aucun doute était une femme des plus complète selon lui.
Elle n'était plus toute jeune et elle avait aussi sa petite famille. Mais toutes les ondes échangées avec elle, lui rappelait une bonne nostalgie d’un regret de ne pas l’avoir connu plus jeune.
Et ainsi il refaisait sa vie, il commença à compter les cuisses de poulets et les cons de femmes, tout ceci en mélangeant allégrement la cuisine et les sexes féminins, le con de Françoise était immémorial mais sa cuisine ne valait pas celle de Julie.
Il convint alors que malgré tout il n'avait pas trouvé le grand amour, vous savez ce truc qui fait disparaître toutes les autres femmes. Ce fameux coup de foudre qui est tellement puissant qu’il vous envoie en l'air pour quinze ans. Mais en effet, ben cela il ne l'avait pas connu et dieu seul sait pourquoi.
Puis ils se demanda ce qu'il faisait ici en ce lieu de retraite ? Lui qui avait été toujours un bon vivant. Et sa réponse arriva très courte : je fuis ! Et ainsi il arrêta sa cure de silence et se décida comme le bon épicurien qu’il allait inviter des amies et amis et d’essayer de recréer l'abbaye de Thélènne.
Toute solitude a ses limites et elle est insupportable quand on songe à toutes les bonnes choses que l'on évite. Alors commencèrent des journées insatiables de bâfre et de stupre du solitaire volontaire.
Là il s'aperçut que pour le désir ce n'était plus ça du tout, maintenant stimuler son éros, ce n'était plus vraiment son truc....Il pensa qu'il devenait un ange et qu'il dépassait une réalitée passée en n'ayant plus de vrais désirs... Ainsi sa vie amoureuse elle se calmait en douceur, il aimait encore les femmes certes mais ne bandait pas ou plutôt l'envie lui manquait !
Vous savez! Quant à moi l'auteur de ce texte ça m'arrive depuis mon prolème de prostate et les suites avec des piqûres d'hormones, celui que je suis, il y met un peu de soi... Lui ! Il ne pensait pas faire appel à un sexologuue qui lui donnerait dans doute des petites pilulles bleues...Vous savez, j'ai personnellement entendu parler de piqûres dans le sexe qui sont faites pour bander. Pour la mécanique.. Non ! Je ne demande pas de ces choses là... Lui ! il quittait un monde sexué ... Etait-il devenu un ange ?
Mais ! Mais ! Quelques temps après tout déçu et meurtri postérieurement à une totale satisfaction de tous ses plaisirs, le solitaire épicurien devenu maintenant un-sans-désir car trop repus et sans envie d'artefacts pour le sexe, il entrait dans un monastère car il était plutôt insatisfait de cette période de bâfre et de cul. Alors commença un dialogue entre lui-même et son au-delà, mais là, c'est encore une autre histoire...
Paris le 25 août 2012 et mise en pages le 11 mai 2018
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Eté dans les alpages
- Le 08/05/2018
- Dans Archives... Troisième des vieux textes
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Eté dans les alpages
Dans la prairie verte les sonnailles des moutons tintinnabulent
Les mérinos pâturent dans les prés ainsi que de noirs caraculs
Le berger pense à ses brebis agnelant en ces jours nouveaux
Les champs sentent bon dans le soir, le ciel et l'air sont chaudsLes cloches dans les montagnes sont étouffées par le bruit des torrents
Les estivants passent sur les sentes avec leurs sacs et leurs enfants
Les ailes des vautours virent autour des cimes environnantes
Pour de jeunes agneaux des levrauts ou de jeunes chairs innocentesL'air est chargé de miasmes et du parfum sucré des violettes
Le berger prépare sa pitance et il pense aux femmes joliettes
Seul dans sa montagne parmi ses brebis, ses béliers et ses agneauxLe pâtre mange son fromage et il boit le vin dans sa gourde
Ses inquiétudes sont quotidiennes, ses contraintes sont lourdes
Le Ciel est beau l'air est pur et ces vies restent son fardeauBruno Quinchez Paris le 5 Juillet 1997